Angoisses et consolation
Datte: 01/07/2017,
Catégories:
f,
fh,
fagée,
inconnu,
grosseins,
bizarre,
bain,
amour,
cérébral,
revede,
Masturbation
nopéné,
initiatiq,
... lobe de son oreille à la pointe de son épaule. Rassasié et apaisé de sentir sa mère détendue, le petit s’est endormi contre le sein rassurant. Je me retire sur la pointe des pieds, et retourne à mon travail. Peu de temps après, Julia vient me rejoindre, le visage enfin détendu. Elle se glisse sans mot derrière moi, et m’emprisonne entre ses bras. — L’orage est passé, tu vas vouloir repartir, j’imagine… Moi, j’aimerais que tu restes encore un peu. Je ne crois pas que Marine nous en voudra.— Marine, mais comment sais-tu que je la connais, je ne t’en avais pas parlé ?— Elle s’est aussi arrêtée ici, la nuit précédente, et nous avons parlé.— De moi ? En quel honneur ?— Elle a juste évoqué deux ou trois choses de l’homme qu’elle aime, sans autre précision sur votre relation. Mais comme elle t’avait décrit, j’ai su que c’était toi au moment où tu as posé tes lèvres sur ma peau. Comme je la comprends…— Elle t’a dit où elle voulait aller ?— Non, elle m’a juste demandé de prendre soin de l’enfant qui se cache en toi. Une âme d’enfant dans un corps d’homme, moi, ça me va… Marine veut-elle par ce biais augmenter la distance qui nous sépare ou a-t-elle vu en Julia une rencontre enrichissante dans ma quête spirituelle ? J’hésite un peu à retarder ma progression avant même de m’être complètement engagé dans mon pèlerinage. En pensant à tout ce qui reste à faire dans la maison, j’accepte toutefois de rester jusqu’au lendemain matin. Nous scellons notre accord en restant longuement ...
... enlacés. Puis elle me laisse reprendre mon travail, après avoir déposé un léger baiser sur le coin de ma bouche. Le soir venu, Julia a retrouvé tout son entrain. Ce qui ne sera pas de trop, tant l’humeur du petit Bernard ne semble, elle, pas être au beau fixe. Tout laisse d’ailleurs supposer que la nuit sera à nouveau difficile. Même sans expérience des nourrissons, je me dis que les sentiments que j’éprouve pour sa mère suffiront peut-être à calmer le gaillard. Sitôt notre repas et la tétée du bébé terminés, je le prends des mains de Julia et le berce en le serrant contre ma poitrine. À mon grand étonnement, il se détend rapidement, son souffle devient plus régulier, et finit par s’endormir dans mes bras. J’en profite pour m’allonger sur un canapé en le posant sur mon ventre. L’effet de mimétisme face à un tel bien-être ne se fait pas attendre, et je rejoins le gamin dans son sommeil. Il fait encore nuit lorsque je sens Julia caresser doucement ma joue pour me réveiller. Je réalise que le petit est toujours endormi, bien au chaud contre mon flanc. Il n’a apparemment pas bougé de la nuit. — Il faut que tu m’aides. C’est sa première nuit sans se réveiller depuis longtemps et mes seins vont exploser tellement ils sont pleins. Tu veux bien en prendre un peu ? Bigre, si je m’attendais à cela. Moi qui n’ai jamais pu me décider à faire un enfant, je me retrouve plongé dans le quotidien d’une maman allaitante, avant d’avoir pu partager grossesse et accouchement. C’est le grand saut dans ...