Angoisses et consolation
Datte: 01/07/2017,
Catégories:
f,
fh,
fagée,
inconnu,
grosseins,
bizarre,
bain,
amour,
cérébral,
revede,
Masturbation
nopéné,
initiatiq,
... les nuages s’accumuler au-dessus de ma route. Au milieu de l’après-midi, alors que j’hésite sur le chemin à suivre, les premières gouttes commencent à tomber. J’ai juste le temps de sortir un ciré de mon sac, avant que le déluge s’abatte. Cette fragile protection ne suffit pas contre les trombes d’eau qui se déversent sur moi. Après quelques kilomètres, je suis trempé jusqu’aux os. Il faut que je m’arrête pour me sécher. Là où je suis, il n’y a malheureusement aucune auberge, ni chambre d’hôte. Désespéré de trouver quelque chose qui convienne avant longtemps, je m’efforce de résister à la nature hostile. Mais je dois rapidement renoncer, et me décide à demander de l’aide dans la prochaine ferme que je trouve. C’est une femme joviale d’une trentaine d’années qui m’ouvre sa porte. Grande, toute en rondeurs, son beau visage mis en valeur par d’épais cheveux châtains, elle porte un très jeune enfant dans ses bras. À voir la taille de ses seins, elle doit encore allaiter le bonhomme qui me dévisage avec des yeux ronds. Elle s’amuse de ma mésaventure et m’offre spontanément d’entrer dans sa cuisine et de m’y mettre à l’aise. — Vous n’êtes pas de la région ? Ce genre d’orage n’est pas si rare par ici, il faut juste repérer les nuages au bon moment. Donnez-moi vos habits mouillés, on va les faire sécher.— Merci, j’espère que je ne vous dérange pas, c’est sympa de me recevoir de la sorte. Je regarde discrètement autour de moi, espérant trouver une trace des autres personnes vivant ...
... sous le même toit. — Je vis seule, si c’est ce que vous vous cherchez à savoir. Mais vous n’avez rien à craindre, depuis que j’ai le petit je ne viole plus les marcheurs égarés. C’est fou comme un enfant peut facilement combler le manque de mec, à vrai dire…— Quel âge a-t-il ?— Juste quatre mois. Il est mignon, mon Simon, non ?— Complètement craquant. En plus je ne semble pas l’intimider, c’est une grande première pour moi. Nous passons la fin de l’après-midi à discuter de tout et de rien. J’apprécie qu’elle m’offre ainsi un peu de son temps, et qu’elle me laisse découvrir sa vie. Elle et son homme étaient venus s’installer ici avec l’intention de développer du tourisme de randonnée avec des ânes. Elle avait même commencé à fabriquer du savon de lait d’ânesse très apprécié loin à la ronde. Mais la rupture de son couple a tout remis en question et elle arrive à peine à maintenir un minimum de production de savon pour survivre. Tout en ayant beaucoup de difficultés à trouver le temps de faire les marchés. Un long silence s’installe soudain. Je l’imagine penser au père de son enfant, qui s’est volatilisé sitôt après l’annonce de sa grossesse. Au père et à leurs rêves abandonnés. J’essaie de chasser les nuages et tente de la réconforter tant bien que mal. Le temps passe agréablement en sa compagnie. Après s’être isolée pour allaiter son fils, elle m’offre de rester manger avec elle. J’accepte volontiers. La soirée se passe plus joyeusement, tant nous nous trouvons de nombreux points ...