1. Angoisses et consolation


    Datte: 01/07/2017, Catégories: f, fh, fagée, inconnu, grosseins, bizarre, bain, amour, cérébral, revede, Masturbation nopéné, initiatiq,

    ... communs dans notre manière de voir la vie. Par moment, je me demande même si je ne serais pas plus proche d’elle que de Marine ? La pluie ne cessant pas, elle me déconseille de partir dans la montagne dans ces conditions et insiste pour que je passe la nuit dans la chambre d’amis. J’accepte à nouveau. Fatiguée, elle se retire avec son petit sitôt après avoir préparé le lit. Je me glisse voluptueusement sous le lourd duvet et commence à somnoler en repassant le film de ma journée dans ma tête. À peine une heure plus tard, je suis tiré du sommeil par les pleurs de l’enfant. J’entends Julia le consoler, lui chanter une berceuse, et probablement le nourrir encore un peu avant de tenter de le recoucher. Après un moment d’accalmie, rebelote. Et ainsi de suite plusieurs fois au cours d’une nuit de sommeil en pointillé. Nous n’avons ni l’un ni l’autre très bonne mine au petit matin. Je lis même comme une grande tristesse sur le visage de ma bienfaitrice. D’emblée, elle s’excuse pour ce que j’ai dû supporter. Je la rassure. Je m’inquiète en revanche de la météo. Il pleut toujours, et la perspective de marcher dans ces conditions ne me réjouit pas. Elle prend les devants en me proposant de rester un jour de plus. — Je veux bien, mais à condition que je puisse me rendre utile.— Ce ne sont pas les travaux qui manquent depuis que mon homme est parti. Choisissez ce qui vous convient, ce sera toujours ça de fait. Moi, je vais devoir m’occuper du petit ronchon à plein temps. Je commence par ...
    ... faire un tour de la ferme et constate que de nombreux travaux de réparation seraient nécessaires. Je me mets donc au travail, en essayant de parer au plus pressé, de la réparation des barrières cassées à la remise en état de l’alimentation électrique de la savonnerie, en passant par quelques bricolages de plomberie. Nous nous accordons une courte pause pour le repas de midi. Le petit ne semble toujours pas se sentir bien et se met plusieurs fois à sangloter, jusqu’à ce que sa maman le prenne dans ses bras et lui donne le sein. Elle ne s’isole pas cette fois, me laissant admirer ce moment d’intense communion. Même épuisée, Julia irradie d’une énergie incroyable dès l’instant où la petite bouche goulue attrape son téton dégoulinant de lait. Je suis profondément ému par ce qu’elle me laisse partager. Après quelques minutes, je n’y tiens plus et le besoin de lui offrir un peu de tendresse me submerge. J’hésite à sortir, pour ne pas interférer dans sa relation avec le bébé, puis je me ravise et viens m’asseoir derrière elle. Je vois pour la première fois sa nuque si fine, si fragile, et la naissance de ses cheveux. Il n’en faut pas plus pour me faire craquer. Délicatement je pose un long baiser sur sa peau nue, en lui murmurant ce que je ressens pour elle. Elle penche la tête encore un peu plus, comme pour me faire de la place pour d’autres baisers. Mon cœur s’emballe dans ma poitrine. Je masse doucement sa tête, puis pose mes lèvres sur chaque centimètre de peau atteignable, du ...
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