Ma vallée (1)
Datte: 22/11/2017,
Catégories:
Divers,
Dans chacune de mes histoires, il y une petite partie de vécu. Le reste n’est que fantasme. À vous de voir. Bonne lecture. 18 ans, l’âge qui nous permet de voir la vie autrement. C’était la fin des grandes vacances d’été, je me présentais dans cette entreprise de mon village pour y commencer mon apprentissage de menuisier, charpentier. Dans ce monde fait d’hommes, il y avait une femme au caractère bien trempé et c’est elle qui allait me former à la pratique. Elle m’intimidait, c’est le moins qu’on puisse dire. Pourtant, quand elle m’explique, me montre, sa voix est douce. Et puis, elle possède un corps que beaucoup de femme lui envie, ce qui n’est pas rien quand on est un puceau boutonneux comme je l’étais alors. Y a pas un mec de la boite qui n’aurait osé lui mettre la main au panier et encore moins à lui faire une remarque grivoise. Je peux le dire pour avoir vu un mec apprendre à volé sur un chantier et se raté comme une merde à l’atterrissage pour avoir osé une main sur les fesse de Véronika. Depuis, je suis son plus fidèle admirateur. Tout allait bien avec elle, mes notes étaient bonnes en théorie comme en pratique. Elle savait me motiver que j’avais un peu de peine. Notre entente était parfaite. Après six mois, on était en décembre, juste avant les fêtes de fin d’année, on a eu le souper de boite dans un bistrot juste à côté de chez moi. Véronika vivait de l’autre côté de la vallée, à une vingtaine de kilomètre. Je l’attendais à l’entrée du village, sur le bord de la ...
... route quand elle est arrivée avec son bolide. Là, elle m’impressionnait encore dans sa voiture style et équipée rallye, une série limitée. Près d’elle, je vis une femme, une vraie, robe de soirée, maquillage et ce fut, en la voyant, mon premier gros béguin. Sur le coup, elle aurait pu me demander l’impossible, je l’aurais fait sans réfléchir rien que pour sa beauté fatale. Dans le bistrot, si je ne la quittais pas d’une semelle ou presque, elle fit sensation dans sa robe de soirée si merveilleusement décolletée devant et derrière et si joliment fendue sur les côtés. Elle m’invita à m’assoir près d’elle en tapotant sur la chaise, me souriant à faire fondre un iceberg. Pour un peu, le jeune puceau, sans trop de connaissances des choses de la vie, l’aurait demandé en mariage. Faut reconnaitre que je n’étais jamais trop sortit de ma vallée dans ces années 70. Pour tout dire, le monde se résumait à ma vallée et le chef-lieu dans la plaine pour mes cours théorique, c’est dire. Durant tout le repas, on se souvint d’anecdotes de l’année écoulée, les plus rigolotes en tout cas. Moi, j’écoutais religieusement, comme un ado bien sage. Puis, l’alcool aidant, la main de Véronika se posa sur mon genou, elle voulait me faire boire. Je refusais dans un premier temps. Mais, sous sa main qui massait ma cuisse toute entière, j’en bus une gorgée, une tout petite en faisant croire que s’en était une grande. À part Véronika, nous habitions tous le village ou les hameaux des alentours. À la fin de la ...