Panique au Trip Hot Club
Datte: 23/11/2017,
Catégories:
fh,
boitenuit,
Oral
Partouze / Groupe
policier,
... liquide m’aidait à ne pas me sentir trop lourd, mais la gymnastique était compliquée, surtout en retenant mon souffle. Je souffrais de partout, l’air me manquait. Au moment où je parvenais enfin à me dépêtrer de cette foutue ceinture, j’avalai ma première tasse d’eau. Dans un dernier sursaut d’énergie, je tentai de débloquer la portière, mais il était trop tard. Un douloureux brouillard m’envahit inexorablement. Ma fin allait être atroce. +++++ J’avais froid. J’étais trempé, je grelottais et ne cessais de tousser et de cracher. Quelqu’un s’agitait près de moi, me donnait des petites gifles et m’appelait par mon nom : — Ludwig ! Ludwig ! Je réalisai que je n’étais pas mort ! Quelqu’un m’avait tiré de la voiture qu’on avait jetée dans les eaux glacées du canal ; et ce quelqu’un, c’était Ghislaine ! Il faisait noir comme dans un four, mais le son de sa voix m’avait permis de l’identifier ! — Ludwig ! Réponds-moi ! Ludwig !— Ouais… fis-je avant de tousser et d’encore cracher de la flotte.— Ludwig ! Il faut te lever. Faut pas rester ici ! Vite ! Je me sentais sans forces, tout mon corps me faisait mal. Ghislaine me fit asseoir, me saisit sous les aisselles et m’aida à me redresser. Mes jambes pouvaient à peine me porter. La jeune femme plaça ses épaules sous mon bras en agrippant fermement mon poignet pour me soutenir pendant que je marchais. Il fallait remonter une pente glissante sur laquelle je dérapai à deux reprises ; mais à chaque fois Ghislaine m’aida à me remettre debout. ...
... — Ludwig ! Fais un effort ! Je peux pas te porter ! Si tu restes ici tu vas crever de froid ! Elle attendit que j’en termine avec une vilaine quinte de toux, puis me guida sur un terrain plus plat, jusqu’à sa voiture. Je m’abattis sur la banquette arrière et sombrai une nouvelle fois dans un brouillard glacé. J’eus conscience qu’on roulait, puis qu’on s’arrêtait quelque part et que Ghislaine me soutenait à nouveau pour que je puisse marcher, mais le souvenir des heures qui suivirent est resté pour moi assez confus. Il faisait jour lorsque j’ouvris les yeux. Ma respiration était bruyante, j’avais mal aux poumons, mal aux côtes, mal à la tête, à la bouche, aux jambes, aux bras… En fait, j’avais mal partout. Une toux rauque et douloureuse me déchira la poitrine, attirant à mon chevet celle qui m’avait tirée du canal après m’y avoir fait jeter ! — Tiens, souffla Ghislaine en s’asseyant sur le lit et en me présentant un bol de bouillon. Bois, ça te fera du bien. Le liquide était brûlant, mais la petite brune ne daigna éloigner le récipient de ma bouche que lorsque j’en eus avalé tout le contenu. Un horrible mal de crâne me vrillait les tempes et je me sentais plus faible qu’un oisillon tombé du nid. — C’est de ma faute, tout ça, souffla Ghislaine en posant la tête près de la mienne. Je gardai le silence. Elle m’avait tendu un piège en m’attirant chez elle où plusieurs types m’attendaient pour me régler mon compte ; j’avais failli mourir ; et à présent je me demandais pourquoi elle ...