1. Au temps de l'amour courtois - Épisode deux


    Datte: 28/11/2017, Catégories: fh, ffh, fplusag, jeunes, Oral 69, fsodo, historique, aventure, historiqu,

    ... faisant descendre et monter ses doigts au même rythme que ses lèvres, jusqu’à ce qu’il jouisse au fond de sa gorge, dans un long soupir de bien-être, étendu sur le dos, bras écartés, crucifié de plaisir. Elle aussi gémit. Il a inondé sa bouche entrouverte et la semence du jeune chevalier glisse au coin de sa bouche, colle à sa langue, se tapit au creux de ses joues. Elle presse de ses doigts la colonne qu’elle suce, jamais elle n’aurait imaginé faire chose pareille avec son défunt époux. Et elle aspire tout, jusqu’à la dernière goutte, comme un nectar, un élixir de vie. Ils sont maintenant couchés, côte à côte, ils se tiennent la main et s’endorment doucement d’un souffle égal. Apaisés, heureux. Isabeau n’a rien vu, mais elle sait. Seule, dans sa chambre, les yeux fermés, elle s’est longuement donné du plaisir en s’imaginant au côté du comte et de son jeune amant. Après avoir léché le bâton d’ivoire, elle l’a fait glisser dans son sexe en le tenant fermement à deux mains. Elle s’imagine près d’Enguerrand pendant que son mari la besogne avec ardeur. Pour mieux fantasmer, elle s’est allongée sur le ventre et s’est enfoncé un deuxième olisbos dans les fesses. Elle les fait entrer au rythme que lui dicte son imagination, le comte et le chevalier la prenant en même temps ou se succédant pour jouir alternativement dans ses reins ou entre ses cuisses. Et elle jouit elle aussi et s’endort d’un sommeil profond à son tour, souriante et apaisée. La nuit enveloppe peu à peu hommes et ...
    ... bêtes tandis que l’obscurité recouvre tout. Les heures ont passé. Alors que l’aube est sur le point de se lever, personne ne prête attention à des ombres furtives qui se glissent dans la cour tandis que des dizaines d’autres escaladent silencieusement les remparts. Les quelques gardes qui somnolaient aux créneaux ont été précipités au bas des murs par des grappins et achevés sans bruit. Le visage barbouillé au charbon de bois, les Scots s’infiltrent dans les bâtiments à la recherche de leurs proies, flairant l’odeur du viol, du butin et du pillage. Au même instant, Enguerrand est réveillé par les grognements d’un brave bâtard qui dort près de sa porte ; habitué aux longues veilles de chasse, il n’a dormi que d’un œil, écoutant les bruits furtifs au-dessus de lui. Il n’y a normalement pas à s’inquiéter de la vie cachée dans les recoins d’une vieille demeure qui craque de tous côtés, mais quelque chose le taraude depuis la fin de la soirée. Les propos du baron le tourmentent. Il n’aime guère savoir la sécurité de la comtesse menacée. Ce voyage d’agrément s’est transformé en une mission risquée. Et la nervosité du chien montre qu’il se passe quelque chose. C’est pourquoi il se dégage à regret des bras de la douce Viviane. Il regarde encore une fois son corps pâle et nu, ses longues jambes, la rondeur des hanches puis il enfile son baudrier et décide, en dépit de l’heure matinale, de rejoindre le poste de garde. C’est au seuil de son logis qu’il pressent quelque chose d’anormal. ...
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