1. Concours de circonstances


    Datte: 02/12/2017, Catégories: fh, hagé, fagée, voyage, vengeance, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral préservati, portrait,

    ... l’ouverture du décolleté. J’étais un peu gêné de cette intrusion inattendue car je ne portais qu’une culotte de pyjama fripée, un gilet de laine ouvert sur ma poitrine velue et une vieille paire de baskets, même pas lacée. Pour me mettre dans l’ambiance grecque, je venais de me servir un verre de Racchi, espèce de Brandy hellène, pas très fruité mais très alcoolisé. Elle me demanda d’y tremper ses lèvres et finalement accepta que je lui en verse un verre. Elle me prévint que je serais peut-être obligé de la reconduire au lit car elle n’avait pas l’habitude de prendre tant d’alcool en une seule journée mais que, vu le cauchemar qu’elle venait de vivre cette semaine, elle avait besoin de noyer ses envies d’homicide. Marie-France se planta devant les flammes de la dernière bûche, tendit les bras vers la source de chaleur et fit mine de s’intéresser aux images du documentaire en éclusant le Racchi . Elle avait certainement besoin d’évacuer ses rancœurs, de préférence à un inconnu. C’était peut-être plus facile qu’avec sa filleule car Marie-France vida son sac. En gros, elle avait des preuves que son mari l’avait cocufiée plusieurs fois, avec la nouvelle jeune femme de ménage, qui venait du village voisin. Elle n’était pas triste mais humiliée et son visage s’était métamorphosé en un masque de haine vengeresse . Les moulins de Mykonos laissèrent la place aux splendeurs de Santorin ou des centaines de touristes, bardés de caméras et d’appareils numériques, s’agglutinaient sur les ...
    ... hauteurs de la falaise, pour immortaliser le célèbre coucher de soleil sur le cratère du volcan. Marie-France, d’une voix un peu pâteuse quand même, me fit part de son émerveillement et pesta à nouveau contre son mari qui l’avait privée de tant de merveilles. Je la sermonnais un peu en argumentant sur le fait que parmi les centaines de touristes qui photographiaient le coucher de soleil, il y en avait certainement un quart qui était venu seul, au sein d’un groupe organisé par un tour opérateur ou même une chaîne d’hypermarchés. J’insistais grossièrement en lui faisant remarquer qu’elle n’était plus un perdreau de l’année, que la vie était courte et que c’était à elle de se prendre en charge avant qu’un cancer inattendu ou qu’une arthrose irréversible réduise ses rêves à néant. Je me rendis compte que je l’avais un peu trop secouée, mais, curieusement, la normande me remercia de l’avoir confirmée dans ce qu’elle pensait oser faire depuis quelques mois. J’en rajoutais une louche en évoquant mon dernier voyage en groupe, en Islande, où on avait rencontré des gens passionnants et passionnés. Marie-France me regarda alors droit dans les yeux et, d’une voix un peu plus pâteuse que précédemment, elle déclara, un sourire coquin au coin des lèvres : — C’est peut-être pas la peine d’aller si loin pour rencontrer des gens très intéressants ! L’intonation sensuelle dont Georgette s’était servie ne laissait aucun doute sur la connotation lubrique de son intervention. Une dame ni vilaine ni ...
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