Georges
Datte: 03/12/2017,
Catégories:
fh,
uniforme,
amour,
jalousie,
Oral
pénétratio,
fdanus,
historique,
amourdram,
... aime. Elle roula sur le lit et se blottit auprès de son épaule. Sa main traçait des sillons sur son torse, il aimait ces moments de tendresse après avoir fait l’amour, il se laissait aller à cette caresse, plus rien n’existait que cette main qui faisait des sarabandes sur sa poitrine. — Il faut que je prenne le train pour Deauville demain matin. Elle avait parlé doucement, c’était presque un murmure. Mais pour lui c’était le monde qui lui hurlait aux oreilles qu’elle allait le retrouver, qu’elle serait dans ses bras, qu’elle allait… — Arrête ! Tais-toi !— Pourquoi ? Sa voix était glaciale cela n’échappait à personne, et surtout pas à elle. — Parce qu’il le faut, murmura-t-elle, ça fait longtemps que je ne suis pas allée le voir.— Tu n’es pas obligée, personne ne te force à le faire. Sa voix était neutre maintenant il avait réussi à la maîtriser. — Je le lui dois, il est comme mon père, s’excusa-t-elle.— On ne fait pas ce genre de choses avec son père, explosa-t-il en se redressant et en regardant ce visage si beau sous la lumière de la lune, cette vision le fit souffrir.— Sans lui nous ne nous serions pas connus, expliqua-t-elle d’une voix égale. C’en était trop, il leva sa main pour la gifler, mais il se rendit compte de l’acte qu’il allait commettre et laissa son geste en suspens. Elle le regarda les yeux pleins de défi. — Vas-y frappe-moi ! Sa voix n’était qu’un souffle, mais la menace n’en était pas moins grande. La honte le ...
... submergea, il roula sur le lit et lui tourna le dos pour ne pas faire face à sa colère. Il sentit le lit bouger, elle se levait et aux bruits qu’elle faisait, il sut qu’elle était en train de s’habiller. Il n’osait toujours pas la regarder, il aurait tant aimé se retrouver ailleurs, ou même mieux avec elle mais que « lui » n’existe pas, alors tout serait beaucoup plus simple. — Tu fermeras la porte à clef en partant, je reviens dans quatre jours si tu veux encore me voir, dit-elle d’une voix blanche et plus coupante que la lame de son sabre, elle ponctua sa phrase par le claquement de la porte. Il était seul dans cette pièce, il était nu dans ce grand lit, il se sentait méprisable, un flot de haine envers lui-même monta à sa tête, il aurait voulu mourir. Les larmes coulèrent sur ces joues alors qu’il répétait inlassablement les mêmes mots : « Pardonne-moi, je t’aime Émilie… » * La taille moyenne d’une femme à l’époque était de 150cm. ** Je croyais qu’à l’époque les canons de beauté étaient des hanches larges, des seins généreux et une petite surcharge pondérale (cf. les peintures de Courbet, même s’il est mort en 1877). Mais un article (sur Wikipédia ce n’est donc pas une source sûre) disait que la taille fine en était le principal attribut. J’ai donc décidé de faire un medley, mais aussi une distinction sociale (ce qui devait être le cas) : taille fine pour la haute société et générosité des courbes pour les classes plus basses.