1. Rêve d'amour


    Datte: 06/12/2017, Catégories: hh, voisins, campagne, train, revede, Oral hdanus, hsodo, fantastiqu, inithh, Gay

    ... sens malvenu de convenances qui n’étaient pas les siennes l’auraient peut-être poussé à refuser, et alors, adieu tout espoir d’une relation, quelle qu’elle fût, avec Jérôme… Aussitôt, il répliqua : — Entre, la porte est ouverte. Viens au premier. Il se hâta d’allumer une lampe, de recouvrir le lit, d’ouvrir la porte de la chambre : c’est là qu’il recevrait Jérôme ; il avait décidé ça comme il avait décidé de le recevoir, sans même y penser, comme si la chose allait de soi. Sur une table basse il disposa deux verres et une bouteille de cognac. À peine avait-il terminé que Jérôme apparaissait sur le palier. Sans hésiter, il pénétra dans la chambre. Le cœur d’Adrien s’affola et son sang se mit à bouillonner : Dieu ! qu’il était séduisant ! Encore plus qu’il ne s’en souvenait ! Il est vrai qu’il ne l’avait jamais vu d’aussi près… Ils se regardèrent sans bouger pendant quelques secondes, embarrassés, connaissant tous deux l’inéluctable issue et ne sachant que dire. Et, peut-être parce que les paroles, justement, étaient inutiles, Jérôme s’approcha d’Adrien, le prit dans ses bras, et entreprit de l’embrasser fougueusement, ardemment. Adrien sentait bien que, si Jérôme était là, en train de faire ce qu’il faisait, c’était parce qu’il s’interdisait, comme lui, de réfléchir. Aussi surpris qu’il fût de cette absence de décorum, il ne voulait pas risquer, en témoignant de la froideur, d’inciter, justement, son visiteur à réfléchir et de manquer l’occasion. Il s’empressa donc de lui ...
    ... rendre son baiser avec fougue. D’ailleurs, il n’eut pas à se forcer : il avait si souvent rêvé cette situation, et puis, elle était si fraîche, cette bouche, fraîche et brûlante à la fois ! Et si experte, cette langue qui s’agitait en lui savamment ! Et ces dents, elles savaient si bien mordiller les lèvres ! Quel délice, ce baiser ! Éperdu, Adrien plaqua son ventre contre celui de Jérôme et ce qu’il y sentit l’affola plus encore. Désormais, il était prêt à tout pour assouvir son désir. Jérôme, sans cesser de l’embrasser, lui arracha son peignoir et le fit asseoir sur le lit. Il ouvrit sa braguette et son membre jaillit comme un diable de sa boîte, sans même qu’il fût besoin de l’aider, comme s’il avait été trop longtemps comprimé dans sa prison. Adrien, découvrant sa taille, pensa défaillir. Il allait peut-être en mourir, mais tant pis, ça ne faisait rien, ce serait une belle mort et il mourrait heureux. Il s’allongea sur le dos, laissant ses jambes pendre vers le sol, ferma les yeux et attendit, fébrile, la suite des événements. Jérôme lui prit les jambes, les posa sur ses avant-bras et lui souleva légèrement le bassin. Puis, sans le moindre préambule, sans la moindre hésitation, d’un seul coup, il le pénétra entièrement. Adrien poussa un hurlement : on le déchirait, on le transperçait, on l’empalait ; bientôt, il allait être cloué au sol, ou au mur, ou au plafond. Mais, au bout de quelques secondes, comme Jérôme restait sans bouger au plus profond de ses entrailles, la douleur ...
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