Mes aventures sur « Paris - Dakar »
Datte: 11/12/2017,
Catégories:
fh,
fhh,
grossexe,
plage,
bain,
voyage,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
pénétratio,
journal,
roadmovie,
Cette année-là je pris encore une bâche au bac, c’était il y a longtemps, du temps du franc. J’allais avoir 20 ans. — On vit très bien sans le bac, me consola mon oncle, avec d’autant plus de cœur que lui-même ne l’avait pas. D’autres persiflèrent, bavant que j’aurais soi-disant plus de goût pour les garçons que pour les études. Des ragots bien sûr et puis j’avais des excuses, une enfance perturbée, une famille monoparentale et tout le toutim. Mes parents étaient séparés depuis des années. Je vivais chez ma mère dans une cité de la banlieue parisienne. Mon père venait de s’installer à Dakar où je devais le rejoindre pour le temps des vacances. Quand le paternel me parla de son projet, je ne fus pas tout à fait enthousiaste, c’est le moins qu’on puisse dire. À cette époque je draguais Séba, le garçon de mes rêves, un nouveau dans le quartier, guigné par toutes les filles du coin. Les donzelles n’attendaient que la bonne occase pour me le chiper. Ce n’était pas le moment de lâcher le morceau, les chipies n’en auraient fait qu’une bouchée. Je fis des pieds et des mains pour que mon père accepte d’accueillir mon petit ami. En revanche, je ne parvins pas à le convaincre de cracher pour le billet d’avion. Il refusa obstinément de payer et les parents du garçon ne voulurent pas non plus. Ma mère cassa sa tirelire, mais ça faisait pas bésef et il me gênait bougrement de la mettre sur la paille. Entre-temps une alternative prit corps dans ma caboche. Une idée bête, toute simple : ...
... faire notre « Paris Dakar » personnel parce qu’apparemment, il était parfaitement possible de nous carapater à pince, à cheval, à bicyclette, à moto et en voiture ou n’importe quoi pourvu que ce soit avantageux. Insouciante, inconsciente, je l’étais assurément, beaucoup plus que Séba, casanier par nature et lequel n’envisageait pas sans crainte une telle aventure. Je récapitulai maintes fois nos atouts : n’avions-nous pas un peu d’argent, du temps et du courage ? La méthode Coué n’a plus à prouver son efficacité. Je sapai à l’usure les réticences de mon compagnon. Quant à l’itinéraire, qu’il voulut mieux connaître, je lui sortis ma mappemonde et traçai du doigt au plus droit : France, Espagne, Maroc, Mauritanie et Sénégal. Pas moyen de faire plus simple ni plus court. Peu de gens dans notre entourage donnèrent des conseils pertinents. Si les avis au regard de notre projet furent souvent négatifs, les raisons invoquées n’étaient pas claires ou alors convenues, prudentes, timorées. Des arguments de vieux, du genre à vous faire rentrer dans le rang, qui offensèrent mon entendement et défièrent mon esprit d’aventure sans jamais l’entamer le moins du monde. Au contraire, mes intentions gagnèrent en force, en conviction. — Nous leur montrerons, à ces pleutres, clamai-je en maintes occasions moins pour fanfaronner que pour galvaniser mon petit ami. Les rares personnes plus sensées ou mieux informées arguèrent les dangers pendant la traversée d’une région troublée au sud du Sahara ...