1. Mes aventures sur « Paris - Dakar »


    Datte: 11/12/2017, Catégories: fh, fhh, grossexe, plage, bain, voyage, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, journal, roadmovie,

    ... occidental, à partir de Dakhla (ex Villa Cisneros). Mais les employés du consulat du Maroc à Paris démentirent un alarmisme excessif, si bien que j’avais beau jeu pour contrer la circonspection de mon compagnon. Pour les parents ce fut un peu plus difficile. Quant aux formalités administratives, j’vous dis pas la chienlit. Nous partîmes un beau matin, trois jours avant la fête nationale. Il faisait beau, il faisait chaud. Nous marchâmes d’un bon pas, le ciboulot dans les étoiles et le cœur plein d’allégresse. La chance fut avec nous. Le stop marcha d’enfer. Dix jours plus tard, nous étions à Dakhla (prononcez Dark-la), une petite bourgade sans relief, sise au bord de l’océan et entourée de tous côtés par les sables du désert. On dit que les caractères se dévoilent dans les grandes circonstances. Je découvris Séba durant ces dix jours. Ce que je prenais pour une timidité sympathique m’apparut de plus en plus comme une irritante apathie. Ce garçon manquait singulièrement de nerfs et de couilles aussi. Un vrai pleutre, difficile de trouver pire. Sans parler qu’il était fragile, toujours un pet de travers. Et question cul, c’était pas vraiment ça non plus. S’il pouvait tromper son monde en régime de croisière, il ne tenait plus la route quand on passait la surmultipliée. Il faisait des manières, avait des pudeurs, se voulait discret. Tous ces chichis me gonflèrent un max. À l’évidence, il n’était pas un bon coup. C’était un naze. Dakhla s’avéra être un cul-de-sac, un mélange ...
    ... d’enfer et de paradis au bout du monde. Côté paradis, j’eus tout loisir d’étrenner mon petit bikini. Côté enfer, je rongeai mon frein. Les liaisons étaient inexistantes entre Dakhla et Nouadhibou (ex Port Étienne) en Mauritanie. Les rares véhicules autorisés refusèrent de nous charger. Nous languîmes trois jours durant, suppliant les nantis et priant notre bonne étoile, en pure perte. Au terme du troisième jour, nous eûmes vent d’une caravane en partance pour les chemins du désert, transportant des ors de pacotille et autres camelotes à Nouadhibou. ooo000ooo Du sable, des dunes, des crêtes serpentant ici et là et là aussi, à perte de vue. Combien de jours à ce régime ? J’en avais perdu le compte et me laissais porter par mes pensées. Je rêvassais. La caravane chevaucha un moment la crête, longea le versant abrupt, puis se laissa glisser de guingois sur le versant à faible déclivité pour rejoindre le fond de la vallée. Par contraste, le sol y était plus ferme, latéritique, caillouteux même, avec de temps en temps une maigre végétation, sèche et dérisoire. Rêve ou réalité ? Les dunes et les vallées alternèrent ainsi jour après jour devant mes yeux, devant mes pas. J’avançai, somnambule parmi les somnambules tandis que la caravane traçait son chemin de son allure paisible. Nous marchions au pied de nos montures plus souvent que sur elles. Des dromadaires, une vingtaine de têtes, la plupart lourdement chargés. Trois chameliers s’intercalaient à intervalles réguliers entre les bêtes ...
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