Mes aventures sur « Paris - Dakar »
Datte: 11/12/2017,
Catégories:
fh,
fhh,
grossexe,
plage,
bain,
voyage,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
pénétratio,
journal,
roadmovie,
... passagers voyageaient avec nous. Des pêcheurs sénégalais intempestivement débarqués à Nouadhibou, qui rentraient au pays. Ceux-ci grimpèrent sur le chargement et s’arrimèrent comme ils purent. Il me fallut convaincre Séba de faire de même. Ce ne fut pas chose aisée, ni pour lui ni pour moi. Je comprenais ses réticences. Inexplicablement, je culpabilisais, mais n’étais pas pour autant prête à prendre sa place. Quant à moi, je m’installai sur la banquette dans la cabine entre le chauffeur et le navigateur. Mon espace vital était chichement compté. Des heures et des heures que j’allais vivre dans cette boite de conserve, confinée comme une sardine. Avant ce jour-là, je ne savais pas vraiment ce qu’était la promiscuité. Là, il me fallut tout tolérer, le coude ravageur et la main baladeuse autant que la sueur, les odeurs et les humeurs. On roulait en bord de mer aussi souvent que possible si la configuration et la marée le permettaient. À marée descendante, la bande de sable humide et dur, parfaitement nivelé, valait toutes les autoroutes et la brise marine apportait fraîcheur et confort. En revanche, c’était galère quand on rentrait dans les terres si la montée des eaux ou le relief l’imposait. Le chauffeur cherchait sa route à travers le bush, avalant un trou, écrasant un monticule, contournant une termitière, une fondrière, un marigot, un marécage, évitant un arbuste, se glissant entre deux autres. La voiture tanguait. Moi j’oscillais au rythme de mes voisins, mais ...
... soubresautais plus qu’eux quand le véhicule rebondissait brutalement sur un obstacle imprévu. L’air du large ne pénétrait pas dans les terres. Le confort dans la cabine chutait dans les mêmes proportions que la performance du véhicule. Nous n’allions plus qu’au pas. L’habitacle se transformait en sauna. Tous transpiraient ; moi aussi. Mon tee-shirt trempé collait à la moleskine du dossier. Mes cuisses nues barbotaient sur la banquette humide. La sueur dévalait ma colonne et ruisselait sur mes reins, trempant mon short et ma culotte. Le soutien-gorge neuf, tout juste acheté à Nouadhibou, me blessait au niveau des armatures. Je défis l’attache pour donner du mou et soulager mon tourment. Le premier soir, nous arrivâmes au refuge à la nuit. La construction, bâtie en pisé, apparut dans la lumière des phares. L’intérieur formait une grande pièce qui était vide, totalement vide. À l’extérieur, il y avait un puits. De l’eau potable selon Ahmed. En fait de l’eau saumâtre, trouble, équivoque. Après avoir grignoté, je m’allongeai et m’endormis comme une masse sans même m’être lavée, sans même me changer, tellement j’étais épuisée. ooo000ooo Le deuxième jour fut à peu près de la même veine. Je ne me rendis pas même compte que nous avions pénétré le parc du banc d’Arguin, cette région mythique où s’échoua la célèbre frégate, dont le nom autant que le naufrage furent immortalisés par le tableau « Le radeau de la Méduse » accroché au Musée du Louvre à Paris. Les populations d’oiseaux étaient plus ...