1. Mes aventures sur « Paris - Dakar »


    Datte: 11/12/2017, Catégories: fh, fhh, grossexe, plage, bain, voyage, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, journal, roadmovie,

    ... aussi peu ragoûtantes. Plus sordide, tu meurs. L’étape augurait la suite de mes aventures. Pour la première fois depuis longtemps nous fîmes l’amour Séba et moi lors de cette nuit que nous passâmes à Nouadhibou. Une tentative dérisoire pour sauver notre couple. Ce ne fut pas même agréable. Il se montra brutal, vindicatif, méchant. Et comble du culot, ce con ne fut pas même foutu de me faire une lichette. — C’est dégueulasse, rétorqua-t-il quand je lui demandai de me rendre la pareille, alors que je venais de lui tailler une pipe. Le refus me resta en travers de la gorge. En France, je l’aurais laissé tomber sur le champ, « comme une vieille chaussette » pour employer l’expression, sauf qu’ici nous étions dans le trou du cul du monde. Je serrai les dents et fermai ma gueule, mais je n’avais plus le cœur ni l’envie de recoller les morceaux. Au matin, je me réveillai d’humeur maussade. J’avais mal dormi. Séba ronflait encore. Il dormait nu sur le lit. Une érection matinale inconsciente tendait son sexe mi-bandé. Cette réaction banale qui m’aurait attendrie en temps ordinaire m’irrita. La colère de la nuit me revint en mémoire plus vivace que jamais. Ma rancune renaissait, je le réveillai perfidement alors que j’aurais pu le laisser dormir encore un peu. La perspective de le supporter encore tout un mois me mettait dans tous mes états. Les recommandations de Si Tayeb furent un sésame efficace. Nous dégotâmes un transport pour presque rien quasiment sans délai. La raison sociale ...
    ... du transporteur était reproduite sur le véhicule en lettres malhabiles. Enseigne trompeuse. « Les transporteurs réunis » n’employait qu’un seul chauffeur, ce qui du reste était amplement suffisant pour conduire l’unique véhicule propriété de l’entreprise. C’était une antique camionnette Land Rover, probablement contemporaine de Livingstone, peut-être même avait-elle participé aux campagnes de ce dernier pour sa quête des sources du Nil. Enfin ça, j’suis pas trop sûre. Ahmed, le chauffeur, était un harratin (ex-esclave) d’une trentaine d’années, au teint sombre, assez grand, plutôt bel homme et l’allure athlétique. Il me faisait penser à ces coureurs que l’on croise sur les pistes. Moi-même, je me défendais pas mal sur 400 mètres. Renseignement pris, Ahmed ne courrait pas. En revanche, il prétendait être un bon mécanicien et se targuait de pouvoir réparer sa torpédo en toutes circonstances, en un rien de temps, avec moins que rien. Le patron de cette florissante multinationale faisait aussi la navigation. C’était un Maure prénommé Abdallah dont le teint très pâle détonnait quelque peu par ici, au moins autant que ses yeux couleur de lagon. Le reste du corps tenait pareillement du paradoxe. La carrure était colossale. Il me faisait songer à mon oncle, le frère de ma mère, qui avait comme lui ce look impressionnant de sumo japonais sauf que le sumo mauritanien était plus grand, plus gros, plus âgé, plus autoritaire et plus tout, en tous points, que mon tonton adoré. Deux autres ...
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