1. Martha, la fille de feu et de glace (2)


    Datte: 27/01/2018, Catégories: f, fh, vacances, voyage, collection, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme init,

    J’ai rencontré Martha l’Islandaise, lors d’une ballade en haute montagne, à près de 3000 mètres d’altitude. Là, nue sur un rocher, face au soleil couchant, elle se donnait du plaisir. La nuit qui avait suivit, isolés dans un refuge, avait été aussi chaude que le froid glacial nous environnait. Martha a été le premier portrait de femme se donnant un plaisir solitaire dans un lieu incongru que je faisais paraître dans la presse quotidienne. Série de portraits qui ont un énorme et retentissant succès. Quelques mois après cette première publication, je recevais un émail m’invitant à venir lui rendre visite en Islande. Au sortir de la carlingue de l’Airbus d’Air France, qui fait juste une escale à l’aéroport international de Reykjavik, nous ne sommes qu’une poignée de passagers à débarquer. Malgré que le soleil de juin soit déjà haut dans un ciel bleu et sans nuages, l’air vif surprend tout un chacun et oblige à remonter les cols des pardessus et les serrer. Dans le hall de l’aéroport, après être passé sans encombre aux services des douanes, je la vois. Ponctuelle, elle m’attend. Elle est là, avec sa frimousse tannée par le soleil, les bras nus et bronzés, en petit débardeur rose bonbon qui met avantageusement en avant sa poitrine mais me fait frissonner de froid. Ces cheveux blonds, tenus par ses lunettes de soleil, auréolent sa tête d’ange et sont couronnés par son inénarrable bonnet péruvien multicolore. Elle me fait de grands signes, accompagnés d’un immense sourire. ...
    ... Rapidement, je me dirige vers elle. Son accueil est digne de retrouvailles d’amants séparés par … au moins …quarante guerres. Elle me tend ses lèvres pulpeuses et douces comme de la soie et au premier contact, une longue décharge électrique parcourre mon corps, descend le long de ma colonne vertébrale, passe par mon entrejambe et remonte dans mon sexe. Et, quand sa douce, dure et fouineuse langue s’introduit entre mes dents, je lâche lourdement mon sac, lui enserre la taille et nos corps se collent l’un à l’autre, ne pouvant ainsi lui faire ignorer le puissant et vif désir qu’elle suscite en moi. Notre embrassade dure de longues minutes quand, enfin, à bout de souffle, nous nous décollons c’est pour constater que le hall est vide. Seules, deux hôtesses d’accueil, désœuvrées derrière leur comptoir, pouffent de rire en nous regardant, tandis que trois douaniers se tapent du coude et nous désignent du doigt, hilares. Rapidement nous rejoignons son Land Rover, poussiéreux, boueux et passablement usager, qui nous attend sur le vaste parking, vide. — Nous allons chez moi…— Heu ! … à … Husavik ?— Oui, et il nous faudra au moins cinq heures de route … Je n’imaginais pas que l’Islande soit un si grand pays ! Elle conduit à gauche, comme tous les Islandais, ce qui est déroutant pour un Français. Mais la prudence avec laquelle elle aborde les premiers kilomètres, me rassure. Martha parle peu et reste économe de ces gestes, y compris quand elle me désigne un point particulier dans le paysage, ...
«1234...11»