Martha, la fille de feu et de glace (2)
Datte: 27/01/2018,
Catégories:
f,
fh,
vacances,
voyage,
collection,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
init,
... accompagné d’un commentaire laconique à chaque curiosité rencontré. Bien sûr, je ne la connais pas beaucoup. Ce n’est pas parce qu’on fait l’amour à une fille, qu’on l’observe entrain de se donner du plaisir, nue à 3.000 mètres d’altitudes, qu’on peut prétendre la connaître… Cependant, il me semble que sous ses airs enjoués, sous les quelques phrases qu’elle prononce de-ci, de-là, couve un problème qu’elle voudrait aborder mais qu’elle a du mal à exprimer. — Martha ! Tu ne m’as pas invité ici, seulement pour faire du tourisme, dis-moi ?— Euh ! … pas tout à fait …— Alors, quoi ? Jusqu’alors, les différentes hypothèses sur lesquelles pouvaient reposer cette invitation ne m’étaient pas réellement venues à l’esprit. Ce n’est que depuis que j’étais monté à bord de l’avion, que les questions, se bousculaient dans mon esprit. Pourquoi cette invitation ? Après plusieurs mois de silence ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi en Islande et pas en France ? etc. … Oh ! Bien entendu … j’ai envisagé les meilleures comme « je suis amoureuse et je veux absolument te revoir, te faire découvrir – pour le plaisir – mon beau pays», ou les pire comme « je suis enceinte, tu es le père … » et de me convoquer chez papa et maman Islandais avant de se retrouver devant monsieur le maire, et tant d’autres encore … Un long et lourd silence tente de se frayer un chemin entre le bruit assourdissant du moteur du Land Rover et l’habitacle… J’en profite, lâchement, pour inspecter le paysage que nous traversons : ...
... une vaste lande vallonnée, verdoyante, bordée d’un côté par un bord de mer très découpé, aux roches noires et où la mer vient se briser avec force et violence, ce qui n’incitent guère à la baignade sauf pour les quelques colonies de phoques qui font, ici, office de touristes sur les petites plages de sable noir argenté. De l’autre côté, à perte de vue, de hautes barrières rocheuses noires ou blanc grisâtre, larges fronts glaciaires qui semblent sans fins et une lande rabougrie, dont les quelques herbes vertes sont couchées par le vent qui souffle ici en permanence et rend l’air froid. Pas de maison, pas d’animaux … juste un désert végétal et minéral. Martha rompt enfin le silence …et s’exprime, à ma grande stupéfaction en un français parfait mais avec un ton boudeur. — Tu ne m’avais pas dit que tu parlerais de moi dans ton foutu journal !— Heu ! … je ne le savais pas … Et puis j’ai pas cité ton nom …— Juste mon prénom … je sais … j’ai lu l’article …— Et …— Les copains et les copines, à Grenoble, ils ont bien rigolé …— Je suis désolé … j’aurais …— Ouais … tu peux être désolé … Aie ! Nous voilà au cœur de la question … C’est vrai que, lorsque j’ai publié ce premier article sur le plaisir solitaire féminin, je n’ai pas cherché à contacter Martha pour lui demander son accord … il me semblait alors que le prénom pouvait largement couvrir son anonymat … J’étais fautif … enfin, plus que fautif… maintenant, je peux dire que j’étais honteux, tel un gamin après une grosse bêtise. Reste à ...