1. Les lundis de Cendrillon, ou le grand théâtre du désir (3)


    Datte: 31/01/2018, Catégories: fh, fplusag, jeunes, copains, profélève, volupté, BDSM / Fétichisme journal,

    ... l’admiration et même davantage, je le savais, et je leur donnais cette impression lamentable de ne pas savoir me contrôler ? Après avoir trahi mon excitation sexuelle, je dévoilais mes faiblesses nerveuses… Je m’en voulus terriblement. Mais la gentillesse et la générosité de Cherifa et d’Hélène me réconfortèrent au-delà de tout. Elles me serrèrent dans leurs bras, me dirent que j’avais été formidable, qu’elles avaient été fières de mon courage, et que j’étais sublimement belle. Le sourire d’Hélène, à cet instant, me fit comprendre davantage encore, mais cela ne pouvait se dire en public. « Allez dans la cuisine, laissez-moi seul quelques instants avec elle » lança Franck à ses amis, qui s’exécutèrent. Il s’assit au pied du lit. « Nous y avons été un peu fort, Valérie, un peu trop fort peut-être… Je crois qu’il vaut mieux arrêter là aujourd’hui pour vous. Vous allez rentrer chez vous et nous laisser répéter la suite tous les quatre : nous aurons de quoi nous occuper sans vous, pour ce soir du moins… » Devant mon silence, il ajouta : « Je sais que nous avons sans doute été au-delà de ce qui était prévu… On n’est pas toujours maître de soi, j’ai dépassé la limite. J’ai peur que vous ne m’en gardiez rancune, que vous ne veniez plus désormais… » Comment décrire ce que je ressentis en voyant Franck, il y a quelques minutes encore si dominateur et presque arrogant, venir me présenter avec un air de petit garçon repenti ses piteuses excuses ? J’eus envie de lui prendre les visages ...
    ... entre les mains et de l’embrasser, mais je n’en eus pas le courage. Mais je fis pire, en me laissant aller à un aveu imprudent dont je tremble encore à présent ; en souriant de plus beau sourire de vierge, je lui confiai : « Vous n’avez pas à vous excuser Franck. Je suis adulte, nous sommes tous adultes et consentants… Je sais ce que je fais. Ou plutôt, je ne sais pas tout à fait ce que je fais, mais j’accepte le risque de cette incertitude… Je… La scène de tout à l’heure… (Je baissai les yeux, toute rouge.) Si vous le voulez, nous pourrons la refaire… Moi aussi, le théâtre m’apprend beaucoup sur moi-même… Je ne sais pas jusqu’où je suis capable d’aller, mais je sais qu’avec vous, avec vous quatre, je suis capable… d’aller… d’aller plus loin encore. « J’en ai trop dit, vous risquez d’en abuser… » Je relevai les yeux vers lui, toute honteuse d’un aveu si déplacé, absurdement craintive d’être mal jugée, au lieu de quoi il me lança, d’une voix qui ne laissait aucun doute sur sa sincérité : « Valérie, vous êtes plus merveilleuse encore que je ne l’imaginais ! — Voulez-vous bien relever la fermeture-éclair de ma robe ? lui demandai-je malicieusement en lui offrant mon dos. Je ne sais quel garnement l’a abaissée tout à l’heure…— Ce garnement devait vous désirer beaucoup, me répondit-il avec une franchise qui ne me déplut pas. Il déposa un bisou très pudique sur le haut de ma nuque qui me fit venir des frémissements. Toujours sur le même ton, faussement affecté, je continuai le jeu : ...
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