Les lundis de Cendrillon, ou le grand théâtre du désir (3)
Datte: 31/01/2018,
Catégories:
fh,
fplusag,
jeunes,
copains,
profélève,
volupté,
BDSM / Fétichisme
journal,
... — Et serait-ce abuser que de vous demander de me rapporter mes sandales ?— Et serait-ce abuser que de vous demander la faveur de vous chausser ?— Estimez-vous que ce soit une faveur ?— Une faveur moins grande que celle de vous déchausser, mais une faveur insigne tout de même », me répondit Franck, et sans attendre ma réponse, il saisit mon pied avec douceur. Je crus qu’il allait se contenter de m’enfiler la sandale, mais il eut, là encore, un geste qui me remua profondément : il déposa un délicieux baiser sur chaque orteil ; il recommença avec le second pied, en s’attardant même davantage. Quelque chose dont seul Frédéric, mon mari, connaissait l’effet sur moi, un geste d’hommage, de dévotion, d’émotion pure. « Franck… » soufflai-je… Oui ? », repartit-il d’un air presque innocent. Franck, je vais devoir me tenir sur mes gardes…— Méfiez-vous de moi tant que vous voulez, Valérie. Je n’ai plus grand-chose à vous dissimuler. Méfiez-vous de moi, mais soyez-là, soyez-là, c’est tout ce que je vous demande… » Il était presque onze heures du soir quand je retrouvai Frédéric à la maison. Qu’allais-je lui dire, qu’allais-je lui dire mon Dieu ? Pour la première fois, peut-être, je me livrai à un mensonge, que dis-je ? à une sorte de mise en scène préméditée. Je me blottis contre lui et murmurai : « Frédéric, je crois que je ne vais pas pouvoir continuer ces répétitions… — Diable, et pourquoi donc ?— J’ai cru comprendre que… que dans la pièce de Franck, il y aurait des moments ...
... douteux…— Douteux ?— Oui, enfin tu me comprends… Peut-être que… qu’il me faudra embrasser les garçons, peut-être même me laisser toucher par eux…— Et ça te déplaît ?— Frédéric enfin ! comment peux-tu me poser cette question ? Tu me vois en train de me faire peloter sur scène par des ados ? Tu ne connais pas ta femme ? En guise de réponse, je sentis tout à coup la main de Frédéric s’égarer sous ma robe et faire, avec un sans-gêne très marital, ce que, tout à l’heure, les adolescents n’avaient pas osé faire : se glisser sous ma culotte, me saisir la chatte, ma petite chatte imberbe. « Oh… ! » — Je ne sais pas si je connais ma femme, mais tu n’as jamais été aussi trempée, trempée de désir, ma chérie… Si le théâtre te met dans un état pareil, poursuivit en m’embrassant dans le cou, je suis prêt à accepter des répétitions quotidiennes… !— Que dis-tu là ? Il faut que tu me dises d’arrêter, je t’en supplie, ohhh, dis-moi de ne plus y aller, chéri, hmmm… !— Tu es belle, mon amour, encore plus belle quand tu as été désirée, quand tu reviens recouverte du désir des autres, magnifiée par le regard des autres… Je veux que tu continues. Que m’importe que tu t’exposes, pourvu que tu me reviennes à chaque fois plus somptueuse, plus capiteuse…— Mon amour, je ne veux pas risquer de t’être infidèle… !— Tu ne me seras pas infidèle, mon ange. C’est du théâtre, tout est théâtre. S’ils t’embrassent, c’est du théâtre, s’ils te caressent, c’est du théâtre, s’ils te palpent les fesses, c’est du théâtre, ...