Brocante, caresses et photos numériques
Datte: 01/03/2018,
Catégories:
fh,
couple,
amour,
cérébral,
revede,
photofilm,
odeurs,
Masturbation
Oral
pénétratio,
jouet,
jeu,
mélo,
amourdura,
... quelques mouvements des hanches qui déclenchent des contractions intimes de plus en plus rapprochées, elle ferme les yeux et me laisse la conduire jusqu’à l’orgasme. Un cri de surprise lui échappe au moment où les vagues de plaisir déferlent. Entre deux spasmes, elle ne cesse de couvrir amoureusement mon visage d’une pluie de baisers. Il n’en faudrait pas beaucoup plus pour que je craque à mon tour. Mais notre relation me semble encore trop incomplète et je me sens très fragile face aux bouleversements qu’elle représente pour moi. Je revois Véronique dix ans plus tôt, les larmes aux yeux, criant son angoisse au cours de notre dernier face à face. « Je suis ravagée à l’idée qu’un mec comme toi, qui me fait mouiller, craquer, pleurer, rire, sortir de ma banalité à la seconde où il me regarde, qu’un mec comme toi, à peine l’aurai-je mis entre mes draps, à peine l’aurai-je présenté à ma fille, puisse cesser de me regarder. Pire, qu’un mec comme toi, dont je sens intimement qu’il va compter, ait une seule fois le regard que tu as jeté tout à l’heure sur moi. Avant même avoir osé profiter pleinement de toi, je suis pétrifiée à l’idée que tu puisses perdre le désir de moi. Cette mort-là, je ne la supporterai pas. À côté de cela, la vie que je mène aujourd’hui, si banale soit-elle, c’est le paradis sur Terre ». Ce triste souvenir m’aide à me maîtriser jusqu’à ce que les dernières secousses de plaisir s’espacent en elle et la laissent sans force. Revenu à une taille plus ...
... raisonnable, mon sexe enduit de ses humeurs de femme glisse hors de son puits d’amour. Elle s’agrippe d’abord à mes hanches pour m’empêcher de m’échapper, mais finit par lâcher prise, le ventre en pagaille, le cœur débordant de tendresse. Plus de craintes ni d’angoisses entre nous. Seul demeure le désir de nous retrouver et d’en jouir sans fin. Nous prolongeons longuement cet instant de fusion par des caresses et des baisers, rendus de plus en plus chastes par la fatigue et l’émotion. Avant de s’endormir, Véronique dépose un très tendre aveu dans le creux de mon cou. — Pour jouir vraiment, j’ai besoin d’être heureuse et détendue. Merci de l’avoir rendu possible… ooo000ooo Nous dormons étroitement enlacés jusqu’à l’aube. Au moment où les bruits de la ville s’intensifient, Véronique émerge en premier et me réveille en douceur. — Il faut partir, maintenant. C’en est assez pour une première fois. J’ai peur de la lumière du jour. Tu peux comprendre ? Tu reviendras ?— Cette nuit la douceur de ta peau, demain tes parfums intimes, ensuite la musique de ta voix et ainsi de suite jusqu’au moment où tu te sentiras prête ? Si c’est bien ton programme, je ne désire rien d’autre. De retour chez moi, je trouve un courriel laconique sur ma messagerie : « J’aime te toucher ! Reviens vendredi soir prochain, même heure. S’il te plaît… ». La semaine qui suit est très chargée, les marchés se succèdent à un rythme soutenu à cette époque de l’année. Le jour venu, je tourne en rond en attendant l’heure du ...