Véronique - Histoires de Sexe

Véronique

... répliqua Véronique.— Alors, on vous l’a mal rapporté. La virginité n’était pas le seul critère.— Je ne vous crois pas, annonça Véronique. Le noble haussa les épaules et partit tirer une cordelette. L’homme qui avait fait entrer Véronique apparut. — Allez me chercher le texte déclamé par les hérauts. La jeune femme ne l’a pas entendu dans son intégralité. L’homme hocha la tête puis disparut pour revenir quelques minutes plus tard, pendant lesquelles les deux protagonistes ne s’étaient pas quitté des yeux. — Lisez-le-nous, je vous prie, demanda le noble. L’homme s’éclaircit la voix avant de lancer : — Notre seigneur et maître a choisi cette année d’honorer la déesse Primel. À la gloire de la virginité, il a décidé d’offrir à toutes les jeunes femmes pures et méritantes du royaume un grand cadeau. Toutes celles, de plus de seize ans encore sous la bénédiction de Primel, qui viendront en son palais et se présenteront devant lui, repartiront avec une bourse contenant dix pièces d’or. Véronique ouvrit de grands yeux. Quel était donc l’autre critère ? — Méritante, répéta le noble en souriant. Véronique fronça les sourcils alors que le noble congédiait son serviteur. — Que dois-je faire pour les mériter ? Lança Véronique qui avait déjà une idée de ce que ce noble hautain pouvait bien vouloir d’elle. Le noble se contenta de la regarder, n’épargnant aucune parcelle de son corps. La réponse était claire. — Je n’ai pas passé dix-neuf ans à rester pure pour me laisser prendre par le ...

... premier venu, riche ou non. Adieu, monsieur.— Monseigneur et Maître, c’est mon titre, que cela vous plaise ou non, répliqua le noble. Véronique lui lança un regard noir. — Et si cela vous intéresse, continua-t-il, je ne compte pas vous dépuceler. Il y a bien d’autres manières de profiter d’une femme, dont vous ne soupçonnez même pas l’existence.— Vous me croyez débutante parce que je suis vierge ? C’est une erreur ! Vous seriez surpris, Monseigneur et Maître, dit-elle en appuyant sur le titre, afin qu’il devienne plus insulte que terme respectueux.— Je vais vous faire un cadeau. Vous m’avez amusé. Voici une pièce d’or pour ça. Véronique attrapa au vol la petite pièce qu’il lui avait lancée. — Maintenant, continua-t-il, je vous parie une pièce d’or que vous n’arrivez pas à me faire jouir avec votre bouche. Véronique lui lança un regard noir. Elle détourna les yeux pour regarder la porte. — Vous êtes libre de partir, dit le noble, avec votre gain actuel… ou bien de rester. Si vous arrivez à me faire jouir, cela doublera vos gains. Mais si vous échouez, vous serez aussi riche qu’en arrivant. Véronique lui lança un regard de défi. Des fellations, elle en avait fait beaucoup et à chaque fois, ses partenaires avaient été ravis. Peut-être pas au début, s’avoua-t-elle à elle-même, mais maintenant, elle se considérait comme une experte. Elle rit doucement. Elle allait détrousser ce noble arrogant et il allait devoir vider le contenu de sa bourse en plus de ses bourses. Elle s’avança donc ...