Ma colocataire (10)
Datte: 16/03/2018,
Catégories:
Lesbienne
... un long gémissement, et un puissant jet blanc inonda l’orifice buccal de Pierre-André. Un second jet vint frapper les commissures de ses lèvres. « Maintenant, suce-le doucement, dis-je. Il va aimer ça autant que toi. » Et Pierre-André avait pris le sexe du garçon entre ses lèvres. Il l’avait sucé puis absorbé complètement. Quand il l’eut ressorti, Clarisse, qui voulait aussi avoir sa part, se mit à embrasser son mari à pleine bouche. — Sans nous concerter, nous nous sommes débarrassés de nos vêtements, dit-elle. Je me suis mise à quatre pattes et Pierre-André m’a prise en levrette. On grognait comme des bêtes ! Nous avons joui ensemble, puis nous nous sommes écroulés, haletants, sur le tapis. Tel fut son récit. — Montrez-moi si l’histoire de Joseph vous a plu, dit-elle. Et comme nous la regardions sans oser comprendre : — Soulevez vos jupes ! Elle jeta un regard autour d’elle, frôla nos chattes trempées à travers nos culottes, puis se leva. — C’est bien, dit-elle. On y va ? Nous sommes remontées sur le Pont-Neuf, et on s’est embrassées avant de se séparer. — À vendredi, dix-neuf heures, nous dit Clarisse, et elle s’éloigna d’un pas rapide en direction de Notre-Dame. On est rentrées au foyer à pied, Magalie et moi. Nous marchions en silence et à toute vitesse pour évacuer la tension nerveuse que nous avions accumulée. Quai Branly, à bout de souffle, nous avons ralenti la cadence. Ma copine s’est arrêtée. — Nous sommes coincées, il faut y aller, non ? Je l’ai regardée avec ...
... surprise. D’habitude, elle se montrait plus hardie que moi quand il s’agissait de s’embarquer pour une nouvelle aventure. Un pli soucieux barrait son front. Elle s’engagea sur le pont d’Iéna sans regarder alentour, et je fus obligée de lui agripper le bras pour qu’elle ne se fasse pas écraser. — Mais qu’est-ce que tu as ? On dirait que cette invitation ne te plaît pas. Dans les jardins du Trocadéro, elle me confia qu’elle appréhendait d’être touchée par un homme ou d’avoir à le toucher, aussi séduisant fût-il. — Et là, ajouta-t-elle, ils seront deux. Le moment était venu pour moi de prendre ma revanche, de lui faire, à mon tour, la leçon. — Personne ne t’y forcera, nos hôtes sont fair-play. Mais si tu ne veux pas venir, rien ne t’y oblige. — Tu as raison. Je viendrai, car j’ai envie de te voir avec eux... hyehnng Nous sommes arrivées au foyer épuisées, ruisselantes de sueur. J’ai refermé derrière nous la porte de la chambre. Je vis alors que quelque chose encore tracassait Magalie. J’ai insisté pour savoir quoi, et elle a fini par me le dire : — Qu’est-ce qui t’a pris de te comporter avec Jessica comme tu l’as fait ? On était d’accord pour lui faire peur, pour la punir, mais ce n’était pas nécessaire de... te servir du cadeau de Clarisse. C’était donc ça. Je n’avais encore jamais éprouvé sa jalousie. — J’en ai eu l’idée, dis-je parce que j’avais envie de m’en servir, et Jessica était d’accord pour qu’on lui fasse tout ce qu’on voulait. — C’est vrai. Mais pourquoi tu ne me l’as ...