15 juin - 21 juin
Datte: 19/03/2018,
Catégories:
f,
fh,
fffh,
hplusag,
fplusag,
Collègues / Travail
jardin,
noculotte,
photofilm,
Masturbation
fgode,
préservati,
humour,
... et l’imitent. Toutes conversent en gardant, rivé dans leur intimité, le piquet que j’y ai planté. Le repas froid est vite prêt. À les voir s’activer avec une telle aisance, personne ne pourrait se douter de ce qu’elles cachent sous la corolle de leurs robes… Le dîner, très enjoué, se déroule normalement. Sauf qu’il me semble que ces dames s’agitent un peu plus que de coutume sur leur chaise. La conversation en vient à rouler sur les examens. Gwendoline est à la fois confiante et inquiète. Dominique, sentant que sa sœur stresse un peu en y pensant, me fait parler de mes propres études. Je glisse que durant celles-ci j’aurais bien toujours aimé avoir un dix à ma composition, mais qu’à la fin j’avais eu des difficultés à soutenir une belle thèse. Anne, qui boit, manque de s’étrangler. Je ne le fais pas exprès, mais chaque fois que j’ose quelques propos lestes, elle a souvent un verre aux lèvres. Gwendoline m’interroge sur le sujet de cette thèse et demande à la voir. C’est sur la Contre-révolution dans l’Ouest et l’Angleterre, et elle peut la trouver dans la bibliothèque derrière elle, porte de droite, le volume à couverture bleue sur l’étagère en haut. Elle ouvre le meuble et en sort le livre. Ce faisant, elle fait tomber une chemise dont le contenu s’éparpille sur le plancher. Mon cœur s’arrête de battre. Je suis tétanisé. Gwendoline ramasse les quelques photos et papiers répandus à terre. Elle pose le tout sur la table pour les ranger dans leur dossier et évidemment pose la ...
... question : — Qui est-ce ? Les photos représentent toutes une jeune fille d’une vingtaine d’années au sourire enchanteur. Je parviens à articuler : — Ariane… Ariane Sapinaud. Un silence interrogateur s’abat sur la pièce. J’ai du mal à parler et les yeux me piquent : — C’est… c’est… c’était ma fiancée… Elle est morte… Je sens des larmes couler sur mes joues. Gwendoline bafouille des excuses. Je me ressaisis un peu. Bon, de toute manière il aurait bien fallu en parler un jour. Dominique qui est assise à côté de moi pose sa main sur la mienne et la serre. Anne me tend un mouchoir. Puisque c’est venu sur le tapis autant aller au bout. — Elle a été fauchée par une voiture sur un trottoir. Le conducteur était ivre. Sa tête a pratiquement explosé. Les médecins ont réussi à la maintenir pendant trois semaines, avant qu’elle ne meure le jour où nous aurions dû nous marier. C’était il y a presque six ans, le vendredi 25 septembre 1970. Je sens à nouveau couler les larmes. Je m’essuie avec le mouchoir d’Anne. — Le 25 septembre, mais c’est le jour de ton anniversaire, constate Gwendoline.— C’était aussi le sien. Nous étions nés le même jour. C’est pour ça que nous avions choisi cette date.— Les médecins n’auraient pas dû s’acharner, dit Anne.— Ils essayaient de sauver le bébé. Elle était enceinte d’un peu plus de deux mois.— Et le chauffard ? demande Dominique, le regard dur.— Après avoir percuté Ariane, sa voiture s’est fracassée contre un mur quelques centaines de mètres plus loin alors ...