Préambule - Histoires de Sexe

Préambule

... création perpétuelle ». Précisons que ces confessions avaient depuis belle lurette déserté l’antique confessionnal, et qu’elles se passaient dans le bureau-chambre du vicieux abbé, dans un des coins les plus retirés et inaccessibles du presbytère. Ce jour-là, le curé se fit plus entreprenant que jamais avec notre grande niaise, il faut dire qu’il faisait une chaleur torride en cet après-midi de juillet. Sa robe de fin de grossesse était très légère, simplement nouée sous la poitrine et partait en s’évasant jusque sous les genoux ; elle avait cru que le lien serré sous les seins pouvait la dispenser de soutien-gorge, mais c’était sans tenir compte du 100 E que lui avait provoqué la grossesse, et de fait elle était bien indécente, elle s’en était rendu compte aux regards appuyés des hommes qu’elle avait croisés sur le chemin du presbytère, mais n’en avait eu « cure » si le lecteur accepte de passer au narrateur ce bien faible calembour ! De plus ses tétons pointaient fermes, libres sous le tissu… Maintenant le prélat, en lui murmurant quasiment à l’oreille des « oh ! Cette poitrine nourricière qui va donner le lait à ce tout petit bientôt à naître », lui prenait un sein à pleine main, un doigt s’aventurant même à titiller un téton. De son côté, loin d’imaginer l’érection d’enfer du curé, elle commençait à se sentir toute chose sous des caresses dont elle n’avait plus l’habitude. Puis la main de l’homme redescendit sur le ventre, d’ailleurs très doucement, s’attardant un peu ...

... sur le nombril proéminent. Elle ne portait pas de jupon sous sa robe pourtant largement transparente dans le soleil couchant, mais elle serait rentrée d’ici là. Elle ne portait qu’une toute petite culotte de dentelle fine que son gros ventre repoussait bien bas en l’empêchant même de couvrir une bonne partie de son triangle soyeux aux boucles brunes abondantes. Sans s’en rendre compte, elle entrouvrait un peu les cuisses et la main de l’homme surpris tout d’un coup de rencontrer sous le léger tissu la toison, entreprit alors de descendre davantage. En quelques secondes elle se rendit alors compte que la main baladeuse quoiqu’ecclésiastique n’était pas là à son rôle essentiel de distribuer la sainte hostie, mais s’attardait maintenant à son entrejambe au travers de sa robe et de sa culotte l’une et l’autre tellement fines, allant jusqu’à lui causer le même genre de sensations qu’elle savait se provoquer elle-même lors de ses séances solitaires en se titillant ce qu’elle appelait pudiquement « son petit bouton » ou en s’enconnant le manche d’un de ses ustensiles de cuisine. Partagée entre la conscience de l’indécence de la situation et le désir de laisser s’épanouir le plaisir qu’elle sentait monter en elle, elle tenta un « Oh ! Monsieur le Curé… », mais le regard exorbité dudit curé fixé sur elle et sa bouche ouverte pour laisser s’échapper un souffle court la convainquirent que l’homme était dans une position aussi compromettante qu’elle, voire plus même, et qu’elle pouvait se ...