Rouge soi
Datte: 15/07/2017,
Catégories:
fh,
couple,
amour,
fdomine,
hdomine,
dispute,
jeu,
sm,
fouetfesse,
init,
confession,
initfh,
... déchirure inutile. Je me cognais le ventre avec les poings, je rayais de mes ongles cette chair « désaimée ». Je me griffais jusqu’au sang, exsangue dehors-dedans. Unique phare dans ma tempête, j’écoutais Bashung en boucle. Encore et encore… Le souffle coupé, la gorge irritée, je m’époumonais, sans broncher.Angora montre-moi d’où vient la vie, où vont les vaisseaux maudits.Angora sois la soie, sois encore à moi… Le jour où j’appris que leur enfant était venu au monde, ce jour-là, mes règles cessèrent, définitivement. Une sorte de dépression nerveuse des gonades. Cela arrive, il paraît. Pendant que les heureux parents pouponnaient et se spécialisaient dans le « areu-areu », de mon côté, pour oublier j’explorais en apnée le monde de la nuit, ses vices, ses cris, ses chuchotis… et noyais mon chagrin, faussement allègre, dans le sexe et ses litres d’eau bénite. Édouard est entré dans ma ronde dans cette période-là, lors d’une soirée bancale. Une rencontre inattendue mais qui fut le prélude enchanteur à ce nouveau monde que nous explorons ensemble désormais. Je me sens beaucoup mieux depuis ! À mesure que l’enfant de l’ex « homme de ma vie » grandit, ma peine si elle n’a pas disparu pour autant, s’amoindrit, se rétracte comme une peau de chagrin, et devient peu à peu le passé. Je regarde devant. Le plus possible ! oooOooo Avec Édouard, nous ne partageons pas véritablement ce que nous pourrions appeler une « vie de couple ». Deux fois par mois je le rejoins chez lui à Paris. Le ...
... reste du temps, il me rend la réciproque et pose sa valise chez moi. Ensemble, mais chacun chez soi, nous convient joyeusement. C’est tout ! Grâce à mes gélules de charbon, nos rencontres sont d’un glamour ravageur, nos nuits sont dédiées à une telle luxure qu’elle nous laisse chaque matin la mine hagarde, la voix éraillée (et les voisins du dessous de plus en plus courroucés) ; il n’en reste pas moins que parfois il nous faut bien toucher terre, afin que le mot « quotidien » nous fasse tâter de sa dure réalité.That’s life! Chez lui, quand j’arrive, tout ou presque est toujours prêt. Il est particulièrement attentionné et redoutablement organisé, ça flatte mon petit côté princesse, en un mot : j’adore ! Chez moi, l’ambiance est un peu plus à la parité. Il y a toujours un truc que je n’ai pas eu le temps de faire. (Comment ça, j’suis mal organisée ?) Il y a peu, alors que nous étions chez moi, nous nous étions partagé quelques tâches dans l’objectif primaire de retourner vite fait à nos affaires de chambre. Ce faisant, j’avais réalisé que si nous avions partagé les tâches, je lui en avais attribuée une plus « masculine » et m’en étais en fait octroyé une part plus « féminine »… En gros il bricolait un meuble et moi j’étais en cuisine… Bonjour le cliché ! Me voilà soudain de mauvaise humeur, alors que c’était à mon initiative, hein, m’enfin allez comprendre ; j’avais senti la féministe-intégriste en moi me chuchoter des appels à la guerre dans l’oreille : Gaaaah ! Gaaaah ! Gaaah! ...