un chien qui s'ignore 8
Datte: 06/04/2018,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Mature,
... reculons. Elle referma une porte métallique juste devant mon visage, qu’elle ferma à clef. Les barreaux étaient suffisamment espacés pour passer aisément ma tête. Elle place ensuite contre la grille une gamelle d’eau et une autre qu’elle finit par remplir de boulettes de viandes nappées de sauce à l’odeur et l’aspect écœurants.Je regardais incrédule la gamelle puis relevais le visage vers ma tortionnaire accroupie devant moi.‘Rappelles toi : tu es en congés cette semaine, tous frais payés. Logé, nourri ! Tu as même une caisse dans le fond de ta nouvelle maison pour tes besoins. Evidemment tu devras t’habituer à faire ça a 4 pattes comme un bon chien.’En guise de conclusion, elle envoya un coup de pied à la porte basse qui vint claquer jute devant mon visage incrédule. Je me retrouvais dans le noir. Seul un rai de lumière passait sous la porte.J’entendis ses talons sur le carrelage s’éloigner, la porte se fermer. La lumière fut éteinte. Noir complet. Silence absolu.J’étais à 4 pattes, nu excepté cette cage de chasteté et cette laisse, coincé dans ce réduit exigu, où je devais baisser la tête vers le sol. Je reculai doucement vers le fond de ma cage pour inspecter de mes pieds la place dont je disposais. Je reculai de 30 cm et butai contre un bac en plastique, mes orteils sentirent de la litière dans le fond. Mon pied droit rencontra ce qui semblait être une couverture en boule. J’essayai à tâtons de la déplier. Je parvenais après quelques tortures de mon dos à me coucher sur ...
... le flanc, les jambes repliées sur moi-même, faute de place.Je poussai un énorme soupir et fondis en larme, silencieusement. Je ne pouvais pas m’arrêter. Douleur, désespoir, déchéance.Secoué de spasmes qui emplissaient tout mon espace réduit, je me retrouvais enfermé avec pour seule compagnie deux gamelles et une litière. Je tapais les murs de bétons de mes poings de haine, de détresse…Un véritable chien, lui, aurait hurlé à la mort.Je ne revis pas ma maitresse de la journée, enfin ce que je pensais être une journée. Je restais seul avec ma souffrance, somnolais, je réussis à trouver ma gamelle et boire un peu en passant entre les grilles. Affamé, je me refusais à toucher aux boulettes, dont l’odeur emplissait mon réduit. Ma respiration et les grondements de mon ventre étaient les seuls bruits que je pouvais entendre.Et puis au bout de quelques heures, j’entendis le bruit de la porte et le rai de lumière s’alluma. La porte basse s’ouvrit sur une paire de talons aiguilles, j’étais aveuglé et reculais instinctivement au plus profond de ma cage. Une main tourna la clef de la grille et d’un claquement sec des doigts me fit signe de sortir. J’étais encore terrorisé par cette femme et de ce qu’elle me réservait encore, mais paradoxalement, j’étais content de retrouver la lumière et…sa présence. Je sortis donc tout ankylosé de courbatures et le dos en feu, évitant de renverser mes gamelles, au pied de ma maitresse, ma laisse de couille trainait derrière moi. Je gardais la tête basse ...