un chien qui s'ignore 8
Datte: 06/04/2018,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Mature,
... et n’osais la regarder, humilié au plus profond de moi-même. D’ailleurs elle ne m’adressa même pas la parole. Il tira sur ma laisse pour m’accrocher à nouveau au mur. Le rituel du jet d’eau repris, moins violent cette fois. Je sentais qu’elle observait l’état de mon dos. Je fus vite décroché du mur et d’un coup d’escarpin dans les couilles, je compris douloureusement que je devais déjà regagner ma cellule, ma niche.J’hésitais un instant de vague résistance. Cette fois c’est le talon aiguille qui s’enfonça dans mon dos meurtri. Je poussai un cri de douleur et reprenais résigné ma place à reculons. Sitôt en place, la grille claqua devant ma tête. Elle me remplit rapidement ma gamelle d’eau vide et rajouta avec dégout quelques boulettes de viande sur la gamelle déjà pleine.‘Ah Ah tu vas y prendre goût, crois moi !’Je me tenais la plus au fond de la cage et regardais, ou plutôt pouvais admirer dans la position accroupie sans qu’elle ne me voie, ses escarpins, ses bas brillants à la lumière et même le bas de sa jupe bleue qui laisse entrevoir le haut de ses cuisses gainées de nylon. Le raffinement même.La belle et la bête…Sans un mot, elle se releva et ferma la porte basse. Lumière. Porte.A nouveau dans le noir avec cette forte odeur de boulettes. Sanglots…Ma vie s’écoulait ainsi, rythmée par ces visites… Je perdais toute notion du temps, plongé dans le noir et le silence. Ses visites étaient rapides. Bain au jet et nourriture. Puis noir complet.Puis finalement, affamé, je finis ...
... par plonger ma main dans les boulettes de viande et avaler cette nourriture. J’avais des hauts le cœur, au début. Puis je m’y suis habitué. Je dus apprendre à me lécher la main collante de sauce, puis le visage avec celle-ci une fois propre.J’utilisais également la litière. J’avais du mal à uriner dans la caisse proprement. Mon étui fermé et étanche au bout, l’urine débordait du tube et m’inondait les couilles ou les cuisses.Ma maitresse ne manquait pas de me faire savoir que ma cage empestait la vieille pisse. L’unique fois où je pus profiter quelques instant de plus de ma ‘liberté’ fut pour tirer ma litière hors de ma niche, et la nettoyer toujours à 4 pattes bien sûr. Un cout de jet rapide dans ma niche et ma maitresse m’envoyait d’un coup bien placé reprendre ma place. Quelque fois elle aspergeait d’un antiseptique en aérosol ma cage de chasteté. Je n’osais pas imaginer l’état de ma bite racornie.Depuis combien de temps étais-je là ? Elle m’avait fait poser une semaine de congés…J’avais l’impression d’être là depuis une éternité. Ma vie d’homme d’avant, déjà mise à mal, avait pris fin en entrant dans cette pièce. Ma maitresse avait gagné.Tout dans mes comportements était devenu a****l. Je n’avais même plus droit à la parole. Quand je me retrouvais seul dans le noir, je me parlais à moi-même pour me rassurer, entendre le son de ma voix !Et puis un jour (ou une nuit) je fus pris d’angoisse. Ma maitresse Laurence (Madame Laurence comme elle se nommait les rares fois où elle ...