1. Carnet des voluptés : un bien joli secret 1-Frôlements de salon


    Datte: 16/07/2017, Catégories: Entre-nous, Hétéro

    ... mains tremblent quand j'entends Alex me le confier. Je n'avais vraiment pas besoin de cela, mais comme toutes mes collègues sont loin d'avoir terminé avec leurs clients, il est légitime que j'en hérite puisque la patronne doit partir. C'est donc excédée jusqu'à en échapper mes ciseaux par terre que je termine l'adolescent. Avec un sourire obligé, j'invite le don Juan suranné à s'installer sans vraiment prêter attention à lui. Mécaniquement je répète les gestes auxquels mon absence d'un an n'a pas nui, quand il m'assène un premier compliment d'une banalité certes élégante mais usée à coups de "mademoiselle" que j'écarte de suite en lui signalant ma position conjugale et familiale. Par bonheur, la mise en route de mon séchoir me libère de la contrainte de cette conversation de routine. Après avoir réajusté son fauteuil pour entamer la coupe, je me laisse expliquer ses exigences qui sont assez classiques et je me mets à l'ouvrage. Notre conversation reprend en s'attardant sur ma condition de jeune maman. Quelque peu apprivoisée par la relative gentillesse bienveillante affichée par le trop visiblement sexagénaire, je finis par confier mes inquiétudes à propos de mon poids excessif lorsqu'une répartie pleine d'humour me désarme en me faisant éclater de rire. Y aurait-il un homme qui apprécie mes rondeurs ? me dis-je en venant m'installer sur le côté droit pour effectuer un délicat tour d'oreille. Je sens que j'ai rougi et je m'en veux. Je ne dois pas me distraire et je ...
    ... m'approche plus près de lui au point d'être contrainte d'appuyer le haut de ma cuisse sur son coude qui dépasse. Absorbée par la complexité de la tâche, surtout après une interruption d'un an de pratique, je néglige ce détail de mitoyenneté conjoncturelle comme je le suppose encore jusqu'à ce que je me déplace un peu pour couper quelques cheveux récalcitrants. Après mon mouvement l'homme se redresse et le coude vient appuyer sur mon ventre. Là, je commence à douter et je me crispe. Je sens l'os qui, me semble-t-il s'enfonce dans le gras de mon ventre qui, à cet endroit au-dessus de la limite de mes collants, forme un bourrelet copieusement rembourré. Je le regarde et je vois que son oeil droit plonge dans le bâillement de ma blouse. Que dire ? Que faire ? J'hésite malencontreusement trop longtemps car la réaction de mon corps est plus rapide que celle de mon esprit et je comprends que mes sens, en jachère depuis ce qui doit leur paraître une éternité, prennent le pouvoir. Au lieu de m'écarter comme la bienséance le nécessiterait, je ne peux bouger et j'accepte cette pression. Il me semble même que je la veux plus forte. Ce coude devient un aimant contre lequel je ne peux rien. Une force qui aspire non seulement mes chairs mais qui fait sourdre la liqueur qui commence à inonder mon vagin. Ce type a deviné en moi l'existence d'un gouffre de vide alimenté par des mois d'abstinence sexuelle. La résurgence de mes humeurs neutralise totalement ma volonté. Je passe à gauche du fauteuil avec ...
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