1. Comment naît une histoire


    Datte: 25/04/2018, Catégories: ffh, fbi, inconnu, voisins, volupté, Voyeur / Exhib / Nudisme nopéné, nonéro,

    ... pas. « Tu n’as pas joui. » « Non, mais qu’est-ce que je suis bien… ». Rien de calculé, tout est dans la plaisir de découvrir l’autre et son attente, d’être en phase, et d’espérer que la prochaine fois soit encore différente. Pas ordinaire, cette attitude, pour un mec, hein ! Tiens, sûr que si je participais à un concours sur les préliminaires, il n’y aurait qu’une femme pour me battre. Une femme tout en sensibilité, en émotions… Emporté par mes réflexions, je n’ai pas vu ma voisine disparaître dans son appartement. Idem pour sa copine, sans doute avalée par la lourde porte du hall d’immeuble. Je crois que c’en est fini pour aujourd’hui de ma charmante apparition. Dans cette atmosphère écrasée de chaleur, le silence envahit la rue. Plus de porte qui claque, plus de rires au téléphone. Peut-être que j’ai rêvé tout ça. Puis des rires à nouveau, tout là-haut. L’appartement qui m’a volé ce souffle de fraîcheur et d’insouciance s’anime à nouveau de voix féminines, riantes, presque enfantines. Puis Dominique réapparaît, poussant l’autre jeune femme à ses côtés. Elles sont belles, elles se ressemblent, même si Dominique semble plus grande et aussi blonde que sa copine est brune. Je le ...
    ... savais, je l’attendais, elle a passé son bras autour sa taille et semble décrire ce qu’elle voit de là-haut. « Là, au bout de mon doigt, c’est le Mont Valérien, et plus à gauche La Défense. Là, tu vois, on voit la Grande Arche. Et penche-toi, regarde, tu vois la Tour Eiffel. » Elle lui montre d’un geste large l’étendue de la vue. La nouvelle venue ne perd pas un mot de ces explications que je devine plus que je ne les entends. Mais je ne les entends plus du tout, soudain. Seule ma vue est restée en éveil. Focalisé je suis, hypnotisé peut-être même. Par la longue silhouette de Dom qui s’appuie doucement sur l’épaule de la femme, par sa tête qui s’abaisse vers elle et par les lèvres de la blonde qui se posent dans le cou de la brune. Celle-ci frémit, c’est visible d’ici. Elle a comme une interrogation dans le regard, peut-être même y lis-je une hésitation. Puis sa main se pose sur la joue de Dom et elle approche son visage du sien. Et les deux silhouettes magnifiques de beauté et de complicité disparaissent dans l’appartement en riant. Je t’envie, Dom. Et là, oui, je t’abandonne, ma chère. Je t’abandonne entre de bonnes mains. À toi de finir cette histoire qui commence pour toi… 
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