1. Non ! Rien de rien ! (1)


    Datte: 30/04/2018, Catégories: Partouze / Groupe

    ... un autre ? Alors, sois heureux, je vais le faire… Que tu sois là ou non ! L’ultimatum change de camp, mon bon Michel ! — oooOOooo — Les deux-là, à la table douze, avaient eu un échange verbal virulent. Bref, mais corsé ! La femme surtout, alors même si Stéphan ne comprenait pas les paroles, la femme avait l’air en rogne et le sourire du type face à elle avait complétement disparu de ses lèvres ! Elle ne gesticulait pas, elle n’était pas vraiment agressive, c’était seulement à son mec qu’elle semblait en vouloir. Une querelle d’amoureux, c’était ce à quoi il songeait en venant sans bruit vers ceux-là. — Un café Madame ? Monsieur également ? — Non, merci ! Vous finissez à quelle heure ce soir ? Mon mari voudrait que je baise avec un type devant lui ! Alors, avant qu’il hésite, autant que j’en choisisse un qui me plaise après tout ! C’est aussi bien de mon cul qu’il s’agit, non ? Vous êtes preneur ? — Pardon ? Je ne comprends… — Ne vous creusez pas les méninges ! Vous dites oui ou non ! Mon bon mari n’a plus rien à décider pour moi ! Ne soyez pas frileux. Réfléchissez à ma proposition pendant que vous allez me chercher un café bien tassé… — Un ou deux de cafés ? — C’est bon apportez m’en un aussi ! Après tout c’est vrai que vous feriez aussi bien l’affaire. Vous donnerez votre réponse à Madame en revenant ! Le serveur se dirigea vers le bar, donna la commande à la fille qui prépara immédiatement les petits noirs. Il était plutôt gêné, se demandant si c’était du lard ou du ...
    ... cochon ! Elle valait le coup, cette nana. Un cul de déesse, et bon sang sa queue le rappelait encore à l’ordre. Trop à l’étroit dans son caleçon, elle lui faisait presque mal à se tendre de la sorte. Et le mari de la brune avait l’air d’être d’accord. Comment savoir ce qui était vrai, faux ? Dire non, c’était sans doute passer pour un con, mais dire oui… ça n’allait pas lui attirer des ennuis ? On ne savait jamais, avec son patron… pas commode de ne pas se perdre dans un dédale de pensées contradictoires. Claude maintenant avait des éclairs de fureur dans les yeux et tous étaient dirigés vers Michel. À son tour d’attendre les foudres que son injonction première avait engendré. Finalement, au fond de lui il se sentait satisfait. Il la connaissait beaucoup mieux qu’elle ne le pensait. Il lui avait suffi de lui donner faussement un ordre et bien entendu, elle avait plongé tête baissée dans le piège tendu. Il la savait suffisamment en colère pour mettre à exécution sa menace et le garçon du restaurant ne pouvait pas encore mesurer la chance qu’il risquait d’avoir. Là, par contre elle avait pris Michel de court, en réagissant aussi rapidement. Son projet à lui était de faire venir son collègue, pour lui rendre la monnaie de sa pièce et s’assurer ainsi de la continuité de ses largesses à venir. La colère de Claude ne retombait pas. Le sourire avait disparu du visage de son mari, et elle songea, mais un peu tard, qu’elle avait peut-être parlé trop vite. Le serveur devait y croire ...
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