Bohémienne (2)
Datte: 03/05/2018,
Catégories:
Erotique,
... française dont le timbre lui était inconnu. — Ben alors, qu’est-ce que tu fais là ? demanda l’arrivant qui ne l’avait pas vue. — Je… j’avais vu une perdrix. Elle est partie. — Mince, j’aurais pas dû parler si fort… Bon, tu viens les attraper alors ? — Hum… allons-y, répondit-il avec déception. Leur activité terminée environ deux heures plus tard, le jeune homme eut l’idée d’acheter, avec son propre argent, un pot de confiture au fermier à l’entrée du village, et retrouva peu après sans être vu la jeune fille dans son campement qui jouait avec des enfants et un chien. Ils avaient lancé un os qui atterrit aux pieds du visiteur ; le chien le prit dans sa gueule et fit demi-tour sans faire attention à l’étranger. Ce fut à ce moment-là que la fille vit son amant et se mit à sourire de ses belles dents. Après avoir dit un mot aux enfants, elle s’en sépara et fut suivie dans un coin à l’écart par Lucien qui, une fois hors de vue, lui offrit le pot. Touchée dans un premier temps, elle regarda plus attentivement : des fraises. Son sourire redoubla d’intensité et elle embrassa chaleureusement le donateur en guise de remerciement. Lucien fut surpris par la blancheur de ses dents : elle avait beau vivre de peu, son hygiène générale n’avait rien à envier à la sienne ! Le garçon posa ses deux mains sur les fesses de celle qui l’embrassait, et tout de suite elle comprit son envie de recevoir plus qu’un baiser. Une nouvelle fois il fut tiré par la main dans une roulotte – la même – et put ...
... enserrer sa belle avec un baiser qui serait qualifié, quelques décennies plus tard, d’hollywoodien. La fille avait posé le pot sur une planche et s’étonna du tel engouement de son partenaire : il baisait ses lèvres, ses joues, ses cheveux et sa gorge avec une ferveur dont elle avait presque peur. Pourtant, il était clair que la passion et le désir contrôlaient à présent son amant, et qu’il laissait s’exprimer ses instincts à la fois les plus primaires et les plus doux ; de plus, se retrouver dans ses bras, enlacée, serrée vigoureusement sans être broyée, la détendait et la réconfortait. Aucun homme auparavant ne l’avait traitée avec tant de sensualité et de tendresse. Lucien n’était clairement pas son premier : elle avait déjà eu des relations sexuelles avec quelques-uns des autres garçons de son groupe ; ils s’étaient aimés d’un amour puissant qui avait fini par s’affaisser. Mais même dans les instants les plus sensuels, personne n’avait été aussi aimant, attentionné et passionné que Lucien. La belle étrangère, peut-être pour la première fois de sa vie sexuelle, s’abandonna dans les bras d’un homme, littéralement. Comme se pâmant, le jeune amant la sentit plus lourde dans ses bras ; elle se laissait tomber, et il la porta sur les quelques centimètres qui les séparaient de la paillasse. Quand elle fut posée, Lucien déboutonna son pantalon. Sans pouvoir se l’expliquer, il débordait de désir. Son sexe lui faisait mal ; il le sortit pour le soulager un peu. L’habit toujours aux ...