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Un an de galère ("Trois mois de vacances", la suite)
Datte: 24/05/2018, Catégories: fh, hplusag, entreseins, Oral 69, pénétratio, fsodo,
... voudrais pas un café ?— Pourquoi ? Ça ne te suffit pas de tremper ton biscuit dans ma sauce ? Dit comme ça, que voulez-vous que je réplique surtout que pour éviter toute contestation, la perfide m’a déjà obturé la bouche avec ses lèvres. Après la cavalcade d’avant repas, nous sommes moins affolés. Je prends conscience de son corps, de la souplesse de ses seins pressés contre ma poitrine, de ses abdos qui repoussent mon bidon dans ses derniers retranchements, du chatouillis grisant de sa courte toison contre mon pubis. Elle frissonne. Est-ce mes mains dans son dos ou simplement un petit coup de froid ? Elle se désarrime, saute sur ses pieds. — Quand on a visité la chambre tout à l’heure, on l’a fait à la va-vite. Si tu es d’accord, j’aimerais qu’on voie ça de plus près. Elle me tend la main et se dirige vers la porte sans attendre ma réponse. En s’allongeant sur le lit défait, elle me déclare en riant : — J’aime bien ton home. Je me demande si je ne vais pas y rester quelque temps. ********** Les histoires d’amour (ou pas) se terminent mal (et pas qu’) en général 7 ...
... février 2017 Et je n’en suis jamais réellement repartie si ce n’est pour des séjours d’agréments. En 1999, après deux années de congé sabbatique, j’ai démissionné de mon poste à l’hôpital de Nancy. Vingt ans après, je suis toujours brouillée avec mes parents (enfin avec ma mère, ce qui revient au même). Line, son mari et leurs enfants viennent chaque année durant leurs vacances. Ils ont fait, avec l’accord du gouvernement péruvien, construire un petit pavillon qu’ils utilisent régulièrement. Gisèle, avec qui nous sommes toujours restés en contact, est venue plusieurs fois avant que la maladie l’en empêche. Jérôme et moi avons vécu ici une vie tranquille loin du bruit et de la fureur du monde. Il s’est éteint paisiblement dans son lit, dans son île en tenant ma main. Je viens selon son souhait de répandre ses cendres autour de la, de notre maison. J’ai peur ! Je vais avoir cinquante-six ans ! Que va être ma vie sans Jérôme ? _______________________________________ ** Les poètes l’ont si bien dit – Pierre de Ronsard Un grand merci à Charlie67 pour ses judicieux conseils.