Les deux veuves
Datte: 20/07/2017,
Catégories:
f,
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fplusag,
couple,
extracon,
collection,
amour,
volupté,
cérébral,
revede,
Voyeur / Exhib / Nudisme
init,
... pour débarquer dans la salle à manger où ils pouvaient s’embrasser de nouveau. Mais ses nuits étaient aussi de plus en plus agitées, de moins en moins réparatrices. Ses rêves étaient de plus en plus occupés par Mathilde. Au point qu’il lui arrivait souvent de se réveiller en sursaut et d’en chercher le corps chaud à ses côtés, dans le grand lit de sa chambre d’hôtel. Et il tentait de se rendormir en bougonnant, attendant que les images de Mathilde qui venaient de le réveiller ne reviennent plus fortes, plus prégnantes. C’est ainsi que, une de ces nuits où il s’était réveillé en sursaut, le corps en sueur, le cœur tapant dans la poitrine, le torse oppressé, une longue douleur lui avait parcouru le buste, traversé l’épaule jusqu’à lui engourdir la main. Eugène s’était mis à trembler; malgré les gouttes de sueur qui perlaient sur son front, il avait froid. Mais surtout, il avait eu peur. Une peur panique. Seul, dans son lit, dans le noir de sa chambre d’hôtel, il avait vainement cherché à s’emparer de l’olive de l’interrupteur de la lampe de chevet. Vainement. Dans une série de gestes désordonnés et dans son affolement, il avait fait tomber la lourde lampe qui s’était brisée en un fracas effrayant, entraînant dans sa chute la carafe et le verre d’eau posés sur la table de nuit. Le bruit avait été suffisamment fort et étrange pour réveiller Mathilde qui dormait dans la chambre d’à-côté, et elle était venue taper à la porte de communication. Eugène, suffoquant dans son lit, ...
... tétanisé par la douleur et la peur, n’avait pas répondu, ce qui avait incité Mathilde à ouvrir la porte qu’ils tenaient déverrouillée par commodité mais que jamais ni l’un ni l’autre n’avait osé franchir. Mathilde avait trouvé Eugène couché en travers du lit. Se tenant la poitrine dans une main, blême, transpirant et pourtant claquant des dents. Elle s’était précipitée vers lui pour s’enquérir de sa santé. D’un geste très naturel, elle avait passé sa main fraîche sur sa figure, ce qui avait eu pour effet de faire sortir Eugène de son cauchemar, d’atténuer immédiatement sa douleur et de calmer ses peurs et ses angoisses. Elle l’avait aidé à retrouver une position plus confortable. Elle l’avait rebordé dans son lit, avait ramassé les morceaux de verre et de lampe. Elle allait et venait dans la pièce, juste couverte de sa chemise de nuit, tant le bruit l’avait inquiété. Elle n’avait pas pris le temps de passer une robe de chambre. Au bout de quelques minutes, le malaise passé, Eugène avait repris ses esprits et suivait de ses yeux émerveillés Mathilde qui allait et venait à travers la chambre. Il découvrait pour la première fois son corps qu’il voyait en ombre chinoise. Ses longues jambes, ses fesses rebondies, ses seins pointus et accrochés haut sur son buste. Il découvrait aussi qu’elle avait les cheveux plus longs qu’elle ne le laissait voir dans la journée. Ils flottaient à mi-dos dans de gracieuses ondulations que les mouvements de Mathilde faisaient mouvoir derrière elle. Puis ...