Les deux veuves
Datte: 20/07/2017,
Catégories:
f,
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cérébral,
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Voyeur / Exhib / Nudisme
init,
... elle était revenue vers lui. D’abord pour s’assurer que tout était rentré dans l’ordre, que le malaise avait bel et bien été dissipé. Ensuite, elle s’était assise sur le bord du lit pour lui dire combien elle avait eu peur et qu’il fallait qu’il se ménage. Tout en parlant, elle avait étendu la main et lui avait caressé la joue, pour le rassurer, le calmer, finir de l’apaiser. Se faisant, elle s’était légèrement penchée vers lui et lui offrait la vision de sa gorge nue, libre d’entraves. Les deux petites masses pointues oscillaient sous le léger mouvement du bras de Mathilde et les pointes frottaient sur le tissu de la chemise de nuit. Agacées par ce furtif et aérien contact, les seins semblaient être encore plus pointus. Et Eugène avait apprécié la douce chaleur réconfortante de la main de Mathilde sur ses tempes, sa joue, son front. Il aurait voulu qu’elle continue toute la nuit. Et surtout, il n’avait d’yeux que pour le décolleté de la chemise de nuit. Il voyait les deux seins légèrement ballottés et eut une soudaine envie de les toucher, de les empoigner, d’y mordre dedans comme dans deux fruits juteux. Alors, comme dans un rêve, comme dans ses rêves les plus fous, il avait doucement avancé sa grosse et lourde main d’homme de la terre pour aller cueillir l’un des seins de Mathilde. Il y avait « calé » sa main comme lorsqu’il cueillait une pomme dans son verger. Il avait avancé sa main vers l’arrondi de la gorge, entourant avec prévenance le globe encore enveloppé dans ...
... son voile de tissu. Par petits gestes secs mais attentionnés, il avait donné quelques à-coups, pour s’assurer de la lourdeur du fruit qu’il empaumait. Il avait resserré légèrement ses doigts autour du mamelon pour en estimer la densité, cherchant aussi à apprécier la chaleur de la peau et la maturité du fruit qu’il palpait. Du bout des doigts, il avait délicatement saisi le téton d’un sein. Il l’avait fait rouler entre ses doigts comme il le faisait pour un pédoncule de pomme ou de poire quand il voulait détacher le fruit de l’arbre sans rien abîmer, sans offenser la nature généreuse, pourvoyeuse de cette beauté et de ces délices, comme pour le sein de Mathilde. Au contact de la paume de cette main rugueuse, devant ces gestes prévenants, Mathilde n’avait pas bougé. Elle n’avait rien dit. À peine sa main s’était-elle un peu crispée sur la joue d’Eugène et les allers et retours de ses doigts s’étaient-ils saccadés. Au contact de cette main chaude, enveloppante et vigoureuse, elle s’était mordu les lèvres pour étouffer un petit cri de surprise, de bonheur et de plaisir. Et quand la main était devenue encore plus enveloppante, qu’elle avait senti son sein prendre vie dans cette paume, elle s’était un peu plus penchée vers la figure d’Eugène, et leurs lèvres s’étaient jointes. Là, dans cette chambre d’hôtel bruxellois, cette nuit interrompue avait été leur première nuit d’amour. Alice avait terminé cette dernière partie de son récit en fixant Mathilde droit dans les yeux, avec une ...