Les deux veuves
Datte: 20/07/2017,
Catégories:
f,
fh,
fhh,
hplusag,
fplusag,
couple,
extracon,
collection,
amour,
volupté,
cérébral,
revede,
Voyeur / Exhib / Nudisme
init,
... contentement. Alice, bien qu’elle se soit attendue à assister à une scène de fornication entre son mari et sa maîtresse, avait été ébranlée dans ses certitudes, surprise par cette vision. Jamais elle n’avait imaginé pareille situation, du moins dans la crudité réelle de la scène. Ce n’était pas tant qu’elle fût prude, mais son éducation en matière de choses sexuelles était particulièrement limitée. Alice et Eugène faisaient partie de ces générations où le sexe était une pratique rituelle et ritualisée, généralement expédiée vite fait, et dont l’objectif principal était celui de la fonction reproductrice. La recherche du plaisir de l’autre, les jeux érotiques, le plaisir en tant que tel, étaient des choses souvent ignorées et dévolues aux femmes aux mœurs légères, à celles de mauvaise vie, bref aux catins. Les hommes mariés accomplissaient à la maison leurs devoirs conjugaux, et leurs épouses, soumises, en acceptaient les gestes rapides et sans trop se poser de questions sur leurs plaisirs et leurs désirs. Alors, quand Alice avait surpris cette scène de fellation - elle avouait d’ailleurs ignorer le mot à cette époque-là - elle avait été à la limite du choc et, un peu chancelante, elle n’avait rien osé dire. Au contraire, elle avait ouvert de grands yeux curieux. Mathilde, elle, guettait l’irruption d’Alice dans la chambre. À son entrée, elle s’était même appliquée à dispenser cette longue et excitante caresse buccale à son amant, sous le regard de sa femme. Non pas par ...
... esprit de provocation, bien que…, mais parce qu’elle avait aussi trouvé cette situation un tantinet cocasse et surtout éducative pour Alice. Sans lâcher le membre brûlant d’Eugène, qui fermait toujours les yeux pour mieux goûter aux délices du plaisir qui montait dans ses reins, elle avait fait signe à Alice de venir la rejoindre. La paysanne avait hésité, un instant. Bien sûr, elles en avaient longuement discuté. Elles avaient évoqué ensemble cet instant où elle allait découvrir cette situation inconvenante. Or, entre une simple évocation et la réalité, il y avait un immense pas qu’Alice hésitait encore à franchir. Ici, mise en face de la réalité, au pied du mur, son cœur s’était mis à cogner dans sa poitrine, son ventre s’était serré de jalousie, de colère. Elle avait alors hésité à faire un pas en direction du couple, à rejoindre Mathilde pour se plier à la volonté de cette jeune femme, libre et libertine, qui se conduisait avec son mari, son homme, comme une fille de mauvaise vie. Elle s’en voulait soudain de n’avoir pas su résister aux sirènes de sa voix mélodieuse, à ses paroles sirupeuses et rassurantes. Elle s’en voulait de trop aimer Eugène, de ne pouvoir se séparer de lui. Alors, comme dans une sorte de rêve éveillé, dans une sorte de brume qui lui emplissait les yeux de larmes, Alice s’était approchée. Elle avait senti la main de Mathilde s’emparer de la sienne et la forcer à se mettre à son niveau. Mathilde lui avait tendu le membre d’Eugène, largement déployé, luisant ...