1. un transport VIP inattendu. (1)


    Datte: 28/05/2018, Catégories: Hétéro

    ... car je ne voulais pas qu’elle me surprenne en train de me rincer l’œil et de me régaler la vue dans cette position plus que suggestive. Elle devait avoir des yeux derrière la tête car elle me demanda : — Tu crois qu’il fait frais dehors ? — Couvre-toi : je viens de voir des gouttes s’écraser sur le pare-brise. — Merde !... Et moi qui n’ai pas pris de parapluie. — Je te passerai mon imperméable ; moi, je passerai ma veste, et avec la casquette j’espère que l’on ne se mouillera pas trop. Nous fîmes ainsi. Nous sortîmes de l’appareil. Nathalie avait mon imper bleu marine sur la tête, et pendant que je fermais la porte à clé, elle gardait la mallette. Heureusement, les bâtiments administratifs n’étaient pas trop éloignés du parking. Nous étions encombrés de nos bagages personnels qui se résumaient à des petites mallettes sur roulettes, bien connues des personnels navigants, où nous mettions notre linge de rechange. En deux minutes nous étions à l’intérieur. Au guichet de « Aviación civil privada » je déposai mes documents. Le guardia civil me demanda en anglais si j’avais des choses à déclarer et la date prévue pour notre retour. Vu que nous devions redécoller à vide le lendemain en début d’après-midi, il ne chercha pas la petite bête ; de toute façon, je n’avais rien à déclarer. L’avion était vide. Il passa mon carnet de vol – que j’avais remplis au préalable – à sa collègue qui apposa le tampon dans la case appropriée, et elle me rendit le document avec un sourire avenant. Je ...
    ... m’adressai à elle dans la langue de Cervantès, langue que je parle couramment. — Est-ce que l’on peut nous appeler un taxi, s’il vous plaît ? — Prenez le couloir à droite ; vous arriverez dans le terminal 3, et dehors vous serez sur la zone réservée aux taxis, Capitan. — Gracias, Señora. Hasta mañana, luí répondis-je. Nous fûmes rapidement dehors. Dans le couloir, réglant son pas sur le mien, Nathalie avait passé son bras sous le mien. Sur notre passage, des têtes se retournaient ; des regards mêlés d’envie, d’admiration et de curiosité. Un taxi nous prit en charge. Nous allions à Puerto de la Cruz où la compagnie nous avait réservé deux chambres dans un hôtel 4 étoiles. Nous avions pris place à l’arrière de la Mercedes. Le chauffeur roulait très prudemment. Les vitres embuées nous empêchaient de profiter de la vue du paysage luxuriant du nord de l’île. Depuis que nous avions quitté le bord, il avait commencé à pleuvoir ; malgré le léger gilet qu’elle avait passé sur son chemisier, Nathalie frissonnait. — Tu as quelque chose de chaud dans ta mallette ? — Pense-tu ! Qui m’aurait dit que j’allais rencontrer la pluie sur les Canaries ?... De toute façon, on repart demain ; s’il fait trop froid, j’irai m’acheter quelque chose de plus chaud dans une boutique. Elle était assise sur ma gauche, à côté de moi. Je sentais la chaleur de sa hanche et de sa cuisse contre la mienne qu’elle avait recouverte avec mon imper. Sur ses épaules, elle avait en effet passé un léger gilet fantaisie ...
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