un transport VIP inattendu. (1)
Datte: 28/05/2018,
Catégories:
Hétéro
... bleu marine qui ne devait pas apporter beaucoup de chaleur. — Vous pouvez mettre un peu de chaleur, s’il vous plaît ? — Claro ! Porque no ? me répondit le chauffeur en nous regardant dans le rétroviseur. Je me tournai vers Nathalie et lui proposai : — Si tu veux te réchauffer un peu, tu peux te blottir contre moi, tu sais... — Tu crois ?.... Ça ne te dérange pas ? Merci, avec plaisir. Je grelotte. Pourvu que je n’attrape pas la crève : ce serait le bouquet qu’en plus de pilote tu doives te transformer en garde-malade ! — Qui sait ? Possible que ça ne me déplaise pas ! répondis-je en souriant. Nathalie s’était rapprochée de moi, avait remonté ses jambes sur la banquette sur sa gauche, les avait bien couvertes de mon imper, et sa tête avait trouvé refuge contre mon épaule. — Attends, j’ai une meilleure idée ; mais ne te méprends pas sur mes intentions. J’avais passé mon bras gauche autour de ses épaules et la serrais contre moi. — Hum... pas désagréable du tout ! me répondit-elle en se lovant encore plus étroitement contre moi. Dans des bras tels que les tiens, une femme se sent rassurée, protégée... — Je ne sais pas si ton mari serait de cet avis ! — Oh, lui, tu sais, depuis que notre fille est née, ce n’est plus le « tout feu, tout flamme » entre nous. On est devenu plus des frères que des amants. — Il est aveugle ou quoi ? — Je crois plutôt qu’avec ses long-courriers, il doit avoir trouvé son « sandwich » avec l’une des filles de sa « crew » car, lorsqu’il rentre à la ...
... maison, il n’est plus l’affamé des débuts ; et puis je le comprends : avec les jeunettes qu’il a à son bord... Certaines sont prêtes à tout pour grimper, dans tous les sens du mot. Alors tu comprendras qu’avec une « quadra » comme moi... — Arrête tes conneries, Nathalie. Des « quadra » comme toi, il n’en court pas les rues. Tu es une femme très belle, et j’en connais plus d’un qui se damnerait pour toi. — Merci ; tu es un amour... me répondit-elle en se serrant plus fort contre moi. Il ne fallait surtout pas que notre conversation continue sur cette voie car je commençais à sentir dans mon entrejambe quelque chose qui était en train de se réveiller. Je ne voulais surtout pas qu’elle se méprenne sur mon attitude ; si j’avais eu 25 ans de moins, j’aurais tenté une approche, surtout que la femme était belle, désirable et attirante. Mais avec mon âge, faut pas rêver ! Je gardai le silence. De toute manière nous arrivions à l’hôtel. Le taxi s’était arrêté sous le dôme qui servait d’avant-toit devant l’entrée somptueuse de l’Hôtel Teide. Je réglai la course. Nathalie était sortie du véhicule et suivait le chasseur qui s’était chargé de nos trois mallettes jusqu’à la réception. Quand je la rejoignis, j’appris que l’hôtel nous avait affecté deux chambres voisines au dix-huitième étage. L’ascenseur nous monta à destination à une vitesse record et chacun rejoignit sa chambre en se donnant rendez-vous à vingt heures au restaurant de l’hôtel pour le dîner. J’ouvris ma valise, sortis des ...