Un week-end torride. Samedi - Histoires de Sexe

Un week-end torride. Samedi

... amoureuse… mais c’était une certaine Ingrid ! Je l’ai compris, je ne voulais pas ! Ah ! Tu es un sorcier… un séducteur ! Doucement, tendrement, nous parlons, nous serrant les mains, yeux dans les yeux. — Ce soir-là, tu as cru vraiment que tu pouvais me sauter ? me demande-t-elle l’œil soudain égrillard et sur un ton léger.— Non… pas tout de suite, mais le lendemain ! Attends, tu m’avais allumé !— Moi ? proteste-t-elle en se mouillant les lèvres d’un mouvement de langue provocant, moi, je t’avais allumé, comme tu dis ? Noooon…— Mais si ! Tes mimiques, comme celles que tu me fais maintenant !— Pfut ! Il te faut pas grand chose !— Laure, ma chérie, tu sais… à te voir comme ça, heu !— Oui, explique, à me voir ? susurre-t-elle d’une voix d’hôtesse de l’air.— Et bien… je bande ! soufflé-je en me penchant davantage. Ses yeux se plissent, brillent de mille feux. Elle chuchote : — Je l’espère bien ! Tu veux, ici, dans les toilettes ? Dans la voiture ?— Tu exagères… mais tout à l’heure, tu vas voir ! Ton minou, je le broute !— Ah oui ! On verra… Mais j’aimerais, un jour, dans les toilettes d’un restaurant !— Pas mon truc ! Dis donc, tu ne vas pas me laisser comme ça ! la provoqué-je.— Ben ? Qu’est-ce que, ici… marmonne-t-elle— J’aimerais, un jour, que tu me suces sous la table ! Nous éclatons de rire. Fantasme pour fantasme ! Puis elle soupire, se redresse, ses yeux me fouillent puis se troublent. Et soudain crispe ses doigts, ses ongles me griffant sauvagement, elle murmure, lèvres ...

... entrouvertes en se courbant vers moi à me toucher : — Arrête ! Amour, j’ai envie ! Ah ! Envie de toi… Arrête de me regarder comme ça, de me dire des cochonneries, je suis dans un état… c’est terrible ! Amusé, je décide de lui chuchoter des choses intimes, histoire de l’énerver un peu plus, pour voir… — Tes cuisses si douces… ma langue qui s’y promène, remonte, remonte… mes doigts sur ta culotte, qui l’écartent… Tu mouilles, puis d’un doigt je… Ses yeux me vrillent, ses ongles pénètrent dans ma main, elle s’agite sur sa chaise. — S’il te plaît ! Stop ! gémit-elle, tu ne peux pas savoir… je suis trempée ! Puis elle se replace, bien droite, les mains à plat de chaque côté de son assiette, la respiration profonde. Quelle est belle comme ça ! La faible lumière joue avec les éclats de ses yeux, les reflets de ses cheveux tombant sur ses épaules, sa poitrine se soulevant à chaque inspiration, laissant deviner des seins qui pointent… Quelques secondes ainsi, à récupérer. Calme à présent. Ses mains reprennent les miennes, me les caressent. Elle remarque les traces laissées, presque à sang. — Pardon ! je t’ai griffé ! J’ai cru que j’allais avoir du plaisir, ici, sur cette chaise ! On rentre ? J’ai sommeil, dormir dans tes bras, après… o-o Dans la voiture, revenant chez moi, Laure est silencieuse, yeux fermés une main posée sur ma cuisse, tête rejetée en arrière. Elle croise et décroise ses jambes, frotte ses cuisses faisant « chanter » ses bas… Ça, j’aime ! — Tu me provoques ! dis-je ...