Fièvres
Datte: 22/07/2017,
Catégories:
f,
ff,
jeunes,
école,
douche,
amour,
revede,
Masturbation
Oral
poésie,
fantastiqu,
... s’agitent plus : ils sont comme gelés. Les petits couples d’amoureux qui s’unissent dans leur jardin ensoleillé sont figés dans une pénétration qui n’en finit pas, comme sur un tableau d’Egon Schiele, par exemplel’étreinte. Je peux les voir, mais eux ne peuvent plus me regarder. Ils ne voient pas que je suis toute nue et que je suis prise dans les filets d’un pêcheur cosmique qui va me faire subir sa loi… c’est-à-dire quoi, au juste ? Après, tout devient compliqué, bizarre, difficile à décrire. Si le cosmos tout entier est un corps de femme et les trous noirs des vagins stellaires, plonger dans l’un de ces orifices revient à retourner dans le ventre de maman. Le temps n’y a plus de sens, ni l’avant ni l’après, ni la règle arbitraire imposant que notre naissance précède obligatoirement notre mort. En compagnie d’une naine blanche, petit astre égaré comme moi, je bavarde un peu pour passer le « temps » : depuis l’enfance, la nuit, j’ai toujours aimé discuter avec les étoiles qui sont tellement plus sages que les hommes. Je voyage dans une dimension supplémentaire, dans un tunnel en dehors de l’espace-temps conventionnel, avant de surgir brutalement dans une partie de l’Univers très éloignée de celle qui m’a vu subitement disparaître. Puis il faut naître, ou renaître, douloureusement, à nouveau expulsée sous un ciel noir. Me voici donc dans un monde nouveau, peut-être régi par des principes différents. À cet endroit se situe une toute petite planète bleue, très semblable à notre ...
... Terre. Allons y jeter un coup d’œil. Il s’y trouve aussi une université où l’on parle notre langue et où des étudiants passent des examens, dont la belle Magdalena qui semble en difficulté sur un exercice. Mais on dirait bien que je suis devenue invisible, car c’est une partie de l’Univers dans laquelle je ne suis pas censée exister. Profitons-en pour tricher un peu en soufflant la réponse à l’oreille de ma douce amie. Ensuite, comme elle a fini son épreuve et qu’il reste un peu de temps, je me mets à quatre pattes sous la table pour relever sa robe bleue et lui retirer sa culotte avec malice, afin de prodiguer le même lèchement que celui qu’elle m’a offert dans la nuit. Heureusement que personne ne peut me voir, sauf, magiquement, ma tendre aimée, qui sait que c’est moi – autrement, elle aurait crié « au viol » et la suite aurait été beaucoup moins drôle. Elle doit reconnaître mon odeur : il est vrai que je transpire beaucoup, à cause de la fièvre, et que je dois sentir très fort. De son côté, elle a ses règles, ce que j’avais déjà remarqué avant de partir en voyage. Et alors ? Cela ne me dérange pas de pratiquer le cunnilinctus à une fille qui saigne. Il y a juste la ficelle du tampon qu’il faut savoir gérer, pour qu’elle ne gêne pas dans la bouche. Ou alors, retirer cette protection et s’abreuver de la liqueur violente dont parlait Apollinaire avec la gourmandise des fins connaisseurs de la vraie féminité. J’opte pour cette seconde solution : la belle ne s’en offusque pas ...