Fièvres
Datte: 22/07/2017,
Catégories:
f,
ff,
jeunes,
école,
douche,
amour,
revede,
Masturbation
Oral
poésie,
fantastiqu,
... et m’aide complaisamment, en contractant ses muscles vaginaux, à retirer délicatement le bâtonnet sanglant, avant de me laisser poursuivre mon lèchement libertin. Elle doit produire un bel effort pour n’avoir l’air de rien devant les surveillants, tandis que, sous la table, ma langue lui balaie sans relâche le clitoris dans un mouvement rapide et régulier. Après quelques minutes, je suis aux premières loges pour admirer sa jouissance, dans un spasme extérieurement discret, mais intérieurement fort, tandis que suinte, sur ses cuisses, son liquide clair des joies charnelles mêlé de quelques gouttes d’une émanation carmine. Le charmant cocktail des fluides féminins arrose notre ébat pour le conclure dans un feu d’artifice olfactif, mais presque silencieux, si ce n’est le son d’une profonde respiration abdominale. C’est aussi, pour moi, une grande excitation, car j’ai toujours éprouvé plus de joie à donner du plaisir qu’à en recevoir. Toujours assise sur son banc, la robe retroussée jusqu’à la taille, elle écarte largement les jambes. L’intérieur du vagin sanguinolent m’attire irrésistiblement, obscur et mystérieux. D’une force incroyable, la porte ouverte de sa fleur intime m’aspire sans que je puisse y résister ; d’ailleurs je n’essaie pas. Finalement, j’y entre tout entière et ne le regrette pas : il y fait bon et les parois sont toutes douces. J’y retrouve le décor familier de ma chambre d’étudiante, avec mes photos accrochées ...
... aux murs, mes livres et mon petit lit dans lequel je me glisse, après avoir enfilé ma chemise de nuit, pour m’y endormir aussitôt. Puis je m’éveille, au chant des oiseaux sur la branche du châtaigner qui se trouve juste devant me fenêtre. Il est cinq heures trente. Ma gorge est sèche et me fait mal. Je ne me rendormirai pas. Autant me lever sans attendre et prendre une douche. Le jet chaud me fait du bien. Surtout entre les jambes. Je suis tentée de faire durer le plaisir, et pourquoi pas de le pousser jusqu’à l’orgasme, tentation à laquelle je résiste afin de ne pas gaspiller l’eau. La salle d’eau est commune à tout l’étage, mais une fois séchée, je sors toute nue, serviette de toilette sur les épaules, en croyant qu’il n’y a personne à cette heure fort matinale. Erreur : une fille est là, elle aussi dévêtue, prête à entrer dans le bac. Comme je n’ai pas mes lunettes sur le nez, son visage est flou et je ne la reconnais pas. Je me sens gênée. Elle me tend mes lunettes, dont j’essuie la buée avant de les chausser. C’est Magdalena, et elle me sourit. Elle s’avance pour me prendre doucement dans ses bras et m’embrasser sur les lèvres. Les siennes ont un goût de miel et une odeur de roses fanées, faute d’avoir été suffisamment arrosées par le contact de celles d’une amante. Je vais retourner sous la douche, cette fois en sa compagnie, pour de très tendres ablutions. La nuit n’est pas encore finie. Suis-je toujours dans mon rêve ?