Le Réveil
Datte: 13/07/2018,
Catégories:
fh,
extracon,
copains,
hdomine,
vengeance,
Oral
... humide, encore et encore. Je regardai l’écran mécaniquement sous mes paupières closes à moitié. Après avoir survolé toutes les émissions, il recula jusqu’à la rediffusion sportive. En voyant ces petites figurines s’agiter derrière une balle, je ne pus m’empêcher de penser que Yannick revivait sa vengeance. Les garçons avaient choisi le sport, l’avaient charrié, empêché de se joindre à eux, alors il avait couché avec les filles auxquelles ces moqueurs prétendaient. Ça criait sur le terrain, ça critiquait dans les tribunes mais je n’en avais cure ; j’avais assez à faire avec la salive et ma langue. Je les usais pour la caresse chaude qui englobait son pénis. Perte de balle au milieu de terrain, ça peut être très dangereux… Slurp. … croire qu’il est une passoire ce gardien… Slurp. Slurp. … Délirant ! Non, mais vous avez vu ça ? Même ma grand-mère… Yannick me cajolait la nuque de la même manière qu’on le ferait pour un gentil chien qui viendrait se lover près de son maître durant la sieste. Ses muscles commencèrent à se tendre et sa respiration s’alourdit. Il laissa échapper des râles à mesure qu’il s’approchait de la jouissance ; il aimait le contact de mes dents sur sa chair la plus intime. Le sexe palpita et je soulevai la tête pour aller la poser sur l’épaule dénudée de mon partenaire. Installée, j’accélérai les mouvements que j’imprimais à mon poignet. La semence s’échappa en cordelettes blanches. Lourdes et épaisses, elle retombèrent sur le torse et le ventre de Yannick. ...
... Il jura, gémit alors qu’il finissait d’éjaculer. Mon amant et moi respirions tous deux plus calmement. Je continuai d’attendrir sa verge dans un frôlement de peaux, puis lui déposai un chaste baiser à l’arrière de la mâchoire, sous l’oreille. Je l’aidai à débarrasser mon visage de quelques mèches rebelles pour en dégager ma bouche, nos deux sourires s’effleurèrent. J’osai enfin le fixer droit dans les pupilles, l’air coquin. — Je vais aller te chercher une serviette, je reviens.— Ne te dérange pas Nathalie, tu n’as pas besoin de ça… En guise den’est-ce pas, il flatta de ses ongles mes lèvres sommairement maquillées. J’aurais donné mon bras à couper qu’une pivoine aurait pu être jalouse de ma couleur après qu’il eût dit ça. Mais déjà je promenai la langue sur son torse. Dans sa poigne, il tenait ma chevelure en queue-de-cheval pendant que je léchai le contour de sa musculature, puis l’intérieur de ces lignes. Je descendis aussi plus bas, me faufilant dans les sillons de ses abdominaux pour ensuite mordiller vers les sommets, tendrement. Quand Yannick fut nettoyé, il me poussa sur le côté avec attention. Il se leva pour aller récupérer son tee-shirt et l’enfila aussi sec. — Au revoir, belle Nathalie, on se reverra. J’étais mouillée et affamée, lui était souriant et rassasié. Yannick tourna les talons, sortit et ferma la porte sans la claquer. Je laissai échapper un soupir avant de me coucher dos sur le sofa. Je contemplai le plafond, l’esprit en pagaille. Sous mon jean, mes ...