1. Le Réveil


    Datte: 13/07/2018, Catégories: fh, extracon, copains, hdomine, vengeance, Oral

    ... confortablement parmi les coussins. S’opposant aux dernières retenues qui subsistaient en moi, la pression subtile – ferme mais gentille – de sa paume m’obligeait à approcher davantage de ce sexe impatient. Je couvris les bourses de Yannick d’une main, à travers le tissu souple de son pantalon, puis glissai le pouce en dessous de son membre, à travers les poils pubiens. Je le soulevai légèrement pour permettre à mes lèvres d’entourer sans encombre le gland et de le serrer juste derrière la couronne. Yannick soupira, se détendit mais n’abandonna pas le contact avec mes cheveux. Grisé par le plaisir, il se tortilla sous ma caresse. Il leva tout à coup sa bière pour porter un toast à mon mari : — À la tienne, Simon ! Gonflant ses poumons abondamment, Yannick pouffa avant de porter le breuvage à sa bouche et d’entreprendre d’achever ce qu’il en restait. Ses doigts continuaient quant à eux de me peigner pour m’encourager. Je fus prise d’un soudain frisson : le bel étalon faisait-il ça afin de se venger de mon époux ? Pour être honnête, j’en étais intimement convaincue. Mais qu’importe, il était hors de question de m’arrêter maintenant. Je ne voulais pas. J’étais excitée et aussi chaude que la braise malgré cette légère sensation de culpabilité, cette petite voix intérieure qui voulait me faire renoncer à ma caresse. Les nerfs à fleur de peau, j’étais réceptive au bruit le plus ténu ou au mouvement le plus imperceptible. Yannick déglutit bruyamment pour ensuite faire valser la ...
    ... canette à l’extrémité du salon. Elle atterrit sur la moquette pour y déverser le bon quart de boisson qui n’avait pas été consommé. Je la vis, et m’en fichai. Je fermai les paupières. Me concentrai. Léchai. La pince virile, dès lors libre, se déposa distraitement sur une de mes fesses. Je me pelotonnai de plus belle contre Yannick, lascive, cambrai les reins, recroquevillai les jambes et repris avec entrain, en ajoutant mes doigts à l’entour de son mât. Je pus même percevoir un ronronnement alangui avec mon oreille collée contre son abdomen. Un gros matou réjoui. Tout à coup, un beuglement retentit et je sursautai ; j’ouvris les yeux et sentis mon pouls s’emballer derechef : la télévision venait de s’allumer. La main qui avait tenu la bière, puis mon fessier, s’était mise à pianoter sur la télécommande pour naviguer entre les chaînes. Yannick remarqua cet arrêt, me poussa un peu sur le sommet du crâne pour m’exhorter à poursuivre mon suçon ; il attisa son propre désir sur mon palais rugueux. Ses longs doigts poussèrent les touches : tantôt une ménagère stupide vantait les mérites d’un produit inutile, tantôt un commentateur sportif s’égosillait sur un match de foot. Sans accroc pour rompre l’harmonie du baiser, mon amant releva le torse pour faire glisser son tee-shirt par-dessus la tête. Je ne vis pas ce qu’il en fit. Ma joue se reposa de suite sur le derme chaud des abdominaux musclés. Quel doux frottement quand je pliais le cou. Mes lèvres caressaient Yannick en forme d’anneau ...