Le Réveil
Datte: 13/07/2018,
Catégories:
fh,
extracon,
copains,
hdomine,
vengeance,
Oral
... souviens des activités qu’on pratiquait ensemble ? Catherine, Sophie… les autres et nous ? reprit l’homme.— Bien sûr ! Faire du shopping avec un garçon, ça ne s’oublie pas, surtout quand il a vingt centimètres de plus que nous, tu penses ! Mais avant ça il y avait eu la marelle, excuse-moi, mais tu avais l’air vraiment cruche. Oh, et les séances de maquillage, quand tu nous servais de mannequin ! Tout me revint d’un trait, les situations les plus cocasses dans lesquelles le pauvre Yannick était impliqué, ses déboires, les copines et moi qui se moquaient gentiment de lui. Je riais, légère, tellement contente de pouvoir enfin parler à quelqu’un de ces moments passés. Sauf Simon, qui était parti avec moi pour cette université lointaine, je n’avais jamais revu les personnes que je connaissais de ce temps-là. Après quelques cartes échangées, mes amies s’étaient envolées de leur côté. Sans regret, il fallait bien évoluer ; mais ces instants d’évocation avec mon vieux camarade furent absolument divins. Loin de se laisser décontenancer par mes dérisions, il s’empressa d’ajouter avec la même assurance : — Te souviens-tu de notre petit jeu ? Celui auquel on s’est adonné lors de notre dernier périple – en Hongrie, je crois – un ou deux mois après tes dix-huit ans, si je me rappelle ? Yannick ponctua sa phrase par sa grimace de carnassier, les coins des lèvres levés jusqu’aux oreilles. Je compris immédiatement où il voulait en venir. Et je dois avouer que j’eus un peu honte de m’en ...
... rappeler aussi rapidement. Le rouge m’envahit les joues. Nous devions nous trouver au mois de juin, juste après les examens. Cette année s’était déroulée parfaitement, tant au niveau scolaire que personnel. L’entente avec les autres élèves et nos professeurs avait été telle que nous avions décidé d’organiser un petit voyage avant de nous séparer. Budapest fut donc le cadre de notre séjour d’adieu. Le fameux soir dont parlait Yannick coïncidait avec celui d’un match de football, coupe du Monde ou d’Europe, je ne sais plus exactement. Peu importe, si ce n’est que le spectacle accaparait la majorité des garçons et la totalité des enseignants, nous laissant, pauvres filles, seules avec l’ennui. Mon compagnon noir m’emmena dans une de nos chambres, afin de m’arracher à cette ambiance qui me pesait. Il me proposa alors de jouer, pour passer le temps : nous devions nous poser des questions à tour de rôle, avec l’obligation de répondre. De toute évidence, ce genre de partie ne pouvait que déboucher sur des questions coquines. De fil en aiguille, sans remettre tous les détails, son sexe finit dans ma bouche. — Tu veux que je t’en rappelle le principe ? poursuivit-il. Il allait se décrocher la mâchoire s’il continuait à sourire autant. — Non, ça ira, je ne l’ai pas oublié.— J’adorais ce jeu. Et si tu veux mon avis, j’aurais encore plus apprécié si tu avais eu ces formes à ce moment-là, murmura-t-il sur le ton de la confidence, presque doucereux. Son regard quitta mon visage pour s’arrêter ...