Les émois de Valériane - 2/3
Datte: 24/07/2018,
Catégories:
fh,
hplusag,
hotel,
Voyeur / Exhib / Nudisme
BDSM / Fétichisme
Oral
pénétratio,
attache,
totalsexe,
... qu’à peine la main et peux immédiatement constater que ces alarmes sont bien vaines. Monsieur le maire, illico se lâche autant qu’il se raidit. — Valérie, tu ne devrais pas jouer ainsi de mes faiblesses. Depuis le début de notre rencontre, cet après-midi, je ne cesse de me contraindre et c’est bien plus obsédant que je ne le craignais. Tu ne saurais concevoir toute l’étendue des remords que je nourris depuis l’incident d’hier. À aucun moment, je n’avais imaginé que nous déraperions de cette façon, ni l’ardeur des concupiscences que tu ressusciterais. Je ne suis guère, pour toi surtout, qu’un vieux bougon solitaire affronté maintenant à l’inexorable déclin de son existence. Quand la grâce et la jeunesse incarnées viennent me suggérer qu’il n’en est rien et que les espoirs les plus fous restent permis, comment veux-tu que je résiste ? Et si cette suggestion se limitait à quelques flatteuses paroles, mais non, tu l’as transcrite dans les actes. Toi, tu peux certes encore te permettre de te divertir de tes exaltations et émotions, méfie-toi cependant, la vie est courte et à peine a-t-on conscience de s’y être vraiment engagé, voici que déjà s’en annonce l’issue. Oui, j’ai profondément regretté l’accident qui s’est produit mais pour être absolument sincère, je veux aussi infiniment t’en remercier. J’ai adoré que tu rallumes, ne fusse qu’un instant, l’illusion et vénère ce souvenir. Attention toutefois à ne pas me la faire miroiter avec trop d’insistance, tout m’incite à me ...
... laisser duper et les amarres du raisonnable rompues, va-t’en savoir jusqu’où je pourrais aller. — Mon cher Albin, vous pensez sérieusement que je me suis moquée de vous ? Il y eut peut-être un peu de provocation et de jeu dans mes premières impulsions, mais en réalité, je me suis très vite laissé gagner et séduire par les événements. Vous dites avoir adoré, pensez-vous que je vous ai subi sans atteindre moi-même au plaisir ? Vous êtes bel homme Albin, votre prestance m’impressionne et, hors toute flatterie, je peux garantir que vous m’avez comblée. Je confesse que vous n’êtes pas le premier de votre âge à m’accorder vos faveurs et je crois être en mesure d’affirmer à présent que je préfère celles d’une solide maturité aux fades et brouillons empressements des jouvenceaux de ma génération.— Voilà exactement ce qu’il ne fallait pas me dire, voilà le doux poison qui va m’infecter et la chimère que tu as éveillée va me ronger. Insiste un peu et je vais perdre le sens commun mais ne sais, si et quand je le recouvrerai. Ô je voudrais tant te donner le bonheur que je n’ai su apporter à mon épouse et, crois-moi, ce n’est pas que de sexualité que je te cause. Ce baiser paternel et serein que je voulais, hier, déposer sur ton front et que tu as transformé, vilaine, en sensuelle provocation, exprimait tout ce que je ressens à ton égard.— Je suis désolée mais cette embrassade dont vous me blâmez n’était nullement caprice et j’en mourrais de convoitise comme maintenant, j’aimerais passionnément ...