1. J'ai seulement rêvé d'enfer...


    Datte: 04/08/2018, Catégories: fh, couple, voyage, volupté, cérébral, revede, tutu,

    ... Le cuir doux balaie ma peau, je frissonne. Les lacets se tendent sous ses mains expertes, il hoche la tête :« Vous devriez manger un peu au lieu de vous nourrir uniquement de désir ». Il serre au maximum, passes ses mains sur mes hanches bien dessinées par le cuir tendu. Mes seins sont libres, remontent sous l’effet de la pression du corset. Il tient en main un string assorti et puis hésite. « Vous n’en avez pas besoin. » Il n’a pas envie de cacher l’abricot gonflé… La soie dorée d’un foulard passe sur mon visage, mes yeux sont bandés. Il recoiffe mes blondeurs rebelles et m’emmène dans la pièce rouge et chaude qu’il a préparée. Même sous le foulard, l’odeur est terrible : qu’a-t-il mélangé, quels sont ces encens, ces fleurs ? Ces senteurs m’enivrent, me font tourner la tête. Il me guide, me soutient, il en profite pour me toucher. Je sais qu’il en crève… Mes talons contrarient la mouvance des soies étendues, il s’approche de l’autel de bois qu’il vient de terminer ce matin, pour toi, juste la hauteur de tes hanches. Il me couche au milieu, il tourne autour de moi, dispose les bougies au sol, configure le cercle magique. Cette espèce de préparation druidique me calme. Il me recouvre d’un voile sombre, incrusté de fines perles dorées. Il recule, replace quelques bougies, replie mes jambes sur mes talons, ajuste les lacets autour de mes fines chevilles, les écarte un peu, juste comme une offrande. Il prépare les objets qui te sont destinés, les jouets que tu aimes : les ...
    ... boules, le collier, un gode tout doux et très gros, des foulards de soie, deux vibros… Je sais qu’il tient dans ses mains un nouvel objet, il hésite. Il le met en poche. Il s’approche du mur, vérifie les anneaux, le cliquetis me fait tressaillir, il avance les deux tabourets, les prépare pour que tu puisses m’y installer et m’écarter les jambes autant que tu le voudras. Ma poitrine brûle, je respire de plus en plus mal, l’attente est éternité. Il ne reste dans la pièce qu’un parfum léger, excitant, stimulant. Des images m’arrivent. Le taxi te dépose. Tout est noir, une torche brûle près d’une grille. Elle est entr’ouverte, juste assez pour ta minceur. Le sentier est balisé, tu te faufiles comme un loup affamé entre les brûlots fumants. Le souterrain est ouvert, un léger bruit. Mon ami est là, il te tend une torche sans mots dire. Ses yeux sont inquiets, le métal bleu des tiens le transperce. Il sait déjà : « pas de concessions, la malédiction est de retour ». Tout va très vite, il s’écarte, tu lui prends la torche des mains. Il regarde ta silhouette déchue s’engouffrer dans la terre. Ton pouls s’accélère, tes mains tremblent, ton sexe te fait atrocement souffrir. La porte est là, immense, lourde, tu accroches la torche, elle brûle ton visage. Tu te sens mal, tu t’appuies contre le mur. Ton corps n’est plus qu’une boule de feu. Tes pensées se bousculent soumises à tes pulsions : « elle est là… » mais tu ne connais pas cet endroit, tu ne sais pas si tu rêve, où tu es. La musique ...
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