1. Escale birmane


    Datte: 05/08/2018, Catégories: ff, inconnu, intermast, poésie, exercice, nostalgie, occasion,

    ... longis se dénoue, la culotte roule le long de ses jambes. Je réfrène mes ardeurs pour ne point l’effrayer, j’accentue le gouffre comme pas possible, je crois que j’ai la tête qui tourne parfois, ces narcotiques parfums, l’alcool, la déraison que je brime, ma bouche sur son ventre, ses profonds soupirs, ses cuisses s’écartent, imperceptible, ma langue poursuit sa descente, son sexe et ses parfums deviennent précis, scalpel odorant, ses gestes se délient, sa main s’aventure dans mes cheveux, enfin… Si j’ai pris le temps d’une éternité de découverte pour la déshabiller, j’ai du en ce qui me concerne mettre quelques secondes à me retrouver à poil. Je ne veux plus que ça, la totalité du corps, les enlacements félins. Les ondulations passent de l’une à l’autre sans plus de détours, sans plus de barrières, les peaux se percutent. Le goût de sa chatte, la douceur de ses poils, ce fin duvet capturant ses effluves, ce coquillage clos, glisser la pointe ma langue, là, juste sur les bords, les écarter lentement, prendre en plein ventre ses gémissements plus accentués, poursuivre, avancer, profiter des moiteurs naissantes, de l’épice de son sexe, ses torsions, contorsions, quand ma langue va plus avant, butiner les petites lèvres, délicates et rose foncé. Sa mouille coule, ma bouche plus vorace, ma langue muant serpent, récupérer ses perles de nacres, ses cuisses s’ouvrent toujours un peu plus, son sexe se tend vers ma bouche, monsieur, je dois perdre la tête, mais j’ai pensé à vous là, ...
    ... juste à ce moment là, pourquoi, je ne sais pas, mais ces images m’ont traversé l’esprit. Je vous disais, allez-y elle est à vous maintenant… J’aurai aimé vous l’offrir, c’est vrai la jeune femme offerte aux plaisirs, juste là. Quand je glisse un doigt au chaud de son ventre, que je sens les palpitations violentes de son sexe sur la peau de mon majeur, ses soupirs, ses plaintes d’animal blessé, son bassin qui chavire, ses mouvements incontrôlables, ma bouche arrimée à son clitoris, mes mains imprimées sur le haut de ses jambes. Je coule comme une fontaine, mon sexe n’est plus que béance et contractions déraisonnables, la pointe de mes seins dure à rayer sa peau. Je me remplis et je me vide, j’ai la tête qui tourne, je vois des étoiles, je suis soule, ses mains se promènent, m’agrippent, ses longues mains fines entre mes cuisses, son audace… bénédiction… Gigantesque et profond frisson le long de ma colonne vertébrale, la pulpe d’un doigt glisse dans ma fente, je dois hurler à ce moment là, le choc violent du contact avec mon bourgeon prêt à éclater, j’explose… La déraison, la magie de la fin des réticences, la liberté de la gestuelle, les mélanges, les amalgames, les douceurs, les étreintes plus lointaines, les corps se fondent, la combustion fusionne les peaux, les sueurs, les odeurs, tout s’entremêle, bouches, langues, chattes, seins, cheveux, nuques, bras, jambes, pieds, le dodu des fesses, la chute des reins, tout ondule, perdre pied, complètement, jusqu’à ce que les corps ...