1. Héloïse, ou les chemins de traverse (2)


    Datte: 07/09/2018, Catégories: fh, fhh, alliance, amour, jalousie, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation Oral fist, double, fdanus, fsodo,

    ... dont ma femme s’enfuyait. La complaisance dont j’avais fait preuve confinait à une lâcheté morale dans laquelle je ne me reconnaissais pas. Ma vie, par ma faute, n’était plus qu’un scénario branlant. Alors que le temps désormais allait partir à la dérive, j’aurais voulu revivre l’éternité à l’envers. Mais c’était déjà peine perdue… ++++++++++ Les jours ont passé, et les semaines. Nul d’entre nous n’a reparlé de ce singulier week-end mais je suis sûr qu’il nous avait bouleversés et qu’il nous hantait tous les trois. François espaçait ses visites et si ses rapports à Héloïse restaient chaleureux, ils n’étaient à mes yeux empreints d’aucune familiarité excessive. Une fois, une seule, j’ai demandé à Héloïse s’il n’y avait plus rien entre eux. Elle m’a tranquillement certifié que non. Et je l’ai crue. J’avais repris mes travaux de recherche : je voulais à tout prix rédiger la thèse de doctorat que je consacrais à Sénèque et la défendre dès que j’en aurais terminé la rédaction définitive. En rentrant tard le soir, il m’avait pourtant parfois semblé qu’Héloïse avait les yeux brillants et le teint délicatement rosé d’une femme amoureuse. Sa volubilité excessive m’intriguait et m’inquiétait. Un soir, en rentrant, alors que, vêtue de sa nuisette, Héloïse vaquait à la cuisine en chantonnant, j’ai sans préliminaire glissé ma main entre ses cuisses, fouillé sous sa culotte : sa chatte était toute humide, poisseuse du plaisir qu’elle avait dû avoir peu de temps auparavant. J’ai ôté mes ...
    ... doigts. Je n’ai rien dit, elle n’a rien dit. Elle savait que je savais mais elle a choisi de garder le silence. Du temps du soupçon, nous étions passés à l’ère du mensonge… C’est à Noël, alors que nous passions quelques heures chez mes parents, que François a annoncé qu’il abandonnait ses études : il refusait de s’imaginer en futur employé de banque ou en fonctionnaire départemental. Au lieu de quoi il envisageait de s’installer à Cuba. À Cuba ! Là où d’infâmesbarbudos confondaient culture et canne à sucre, villages de vacances et camps de travail ! À moins qu’il ne préférât suer sous le soleil des tropiques plutôt que sécher sur des bancs d’auditoire… J’étais terriblement injuste et mesquin, je le savais. Ma méchanceté prenait même des proportions gargantuesques. Mais je lui en voulais terriblement d’avoir saccagé mon existence : j’étais rongé par l’incertitude et le remords, égaré, pris au piège du temps qui passe. J’ignorais qui j’étais encore vraiment. Sans véritable identité, je ne savais plus à quel saint ou à quel démon me vouer. Aussi l’annonce du départ de François me laissa-t-elle profondément, cruellement indifférent. J’aurais dû me douter, pourtant, que mon frère était aussi malheureux que nous et que son départ était une fuite, une chance qu’il voulait nous laisser, à Héloïse et à moi, de rebâtir ensemble un présent et un futur, plus complexes, sans doute, mais plus harmonieux. C’était peine perdue : Héloïse et moi avions rétabli des relations d’une apparente ...