1. Un fantasme, et puis quoi ?


    Datte: 26/09/2018, Catégories: f, h, fh, hplusag, Collègues / Travail Oral pénétratio, fdanus,

    ... puisse en penser, les regards de l’autre. Arriva l’heure bénie de la cigarette postprandiale. Derrière la bâtisse, on pouvait s’adosser à un mur de pierres calcaires pour se laisser caresser par le soleil couchant. C’était le moment où les cigales reprenaient leur chant après une pause d’une heure et des poussières. — Petite, je croyais qu’elles partaient manger en même temps que nous, lançai-je en souriant.— Comme quoi, tu avais déjà de l’imagination. Important, ça, l’imagination, quand on fait parler des cailloux. Il aspira une bouffée de tabac et la souffla par le nez, le regard perdu au loin. J’avais tourné les yeux vers lui pour détailler son visage, inconsciemment peut-être. Ses yeux paraissaient très verts à la lumière orangée qui nous baignait. Lui aussi avait le visage un peu rouge, comme mes mollets. Je fermai les paupières, puis le regardai distraitement frotter l’extrémité de sa cigarette au sol et la remettre dans son paquet. Il se tourna alors vers moi, le coude appuyé contre le mur, et soudain, je me rendis compte que je le dévisageais. Il avait un sourire tendre, presque moqueur. — Les cloisons sont minces, non ? Et il s’avança davantage. Son visage était si près du mien que je devais en loucher, médusée. Sa bouche s’ouvrit contre la mienne et il effleura mes lèvres. Je ne savais pas si je devais lui rendre ce baiser. Je m’écartai à peine et tirai une dernière fois sur ma clope avant de l’écraser sous mon pied. Mes doigts vinrent à sa bouche et je passai un ...
    ... index sur sa lèvre inférieure. À l’extérieur, à l’intérieur. Chaleur, humidité… Sa respiration se fit plus rapide et ses paupières couvrirent ses prunelles vertes. Lentement, ma langue remplaça mes doigts, mes lèvres aspirèrent ses lèvres. Sa bouche dévora la mienne. Nous étions presque comme des ados, moi dos au mur, lui contre moi, pressé sur mes formes de tout son poids, un genou entre mes cuisses, ne sachant pas trop où mettre les mains. Il recula un instant avec dans le regard une lueur un peu folle, affamée, que je ne lui connaissais pas. Cela me rassurait : au moins, nous en étions au même point. Il emmêla ses doigts dans mes cheveux et ses lèvres revinrent chercher les miennes. Plus lentement. Non, ce n’était pas de la tendresse. En fait, il s’en délectait. Sa main porta la mienne vers son entrejambe. J’eus un sourire contre sa bouche. — Tiens… Tu trimballes ton piochon en dehors du site ? Je croyais que tu voulais pas parler boulot…— En fait, tu es une petite chienne. Et tu crois pas si bien dire, lança-t-il en appuyant encore davantage son bassin contre le mien. Je ne l’aurais jamais imaginé si direct. Mais ça me plaisait. Ce « petite chienne » – que j’étais, assurément, dans ces moments-là – et ce sexe-à-sexe avaient eu raison de mes résistances. J’étais à nouveau trempée, et ça n’était pas peu dire. J’entamai un lent mouvement appuyé contre cette raideur qui confirmait mes suppositions de fin d’après-midi. Je fus interrompue par un timide : — … café ? C’était la ...
«12...567...15»