1. Un fantasme, et puis quoi ?


    Datte: 26/09/2018, Catégories: f, h, fh, hplusag, Collègues / Travail Oral pénétratio, fdanus,

    ... échapper un éclat de rire. Il finit par se dérider et reprit un peu de prestance. — Je sais, ça n’est pas dans mes lectures habituelles. J’ai un peu de mal. Mais elle veut que je vérifie ses fautes de frappe.— Ben voyons. Tu me fais rire.— C’est à ce point pitoyable ? Je me délectais de son embarras. — Tu sais, beaucoup de femmes lisent ce genre de trucs.— Peut-être, mais pas beaucoup d’hommes. C’est pas dans mes habitudes, se défendit-il en tapotant consciencieusement sa cigarette au bord du cendrier, détournant toujours le regard. Je me disais, de façon ouvertement sexiste, que les hommes préféraient peut-être le porno, après tout… Rien de plus déstabilisant, alors, que d’être déstabilisé par quelques simples mots alignés. Je m’apprêtais à lui faire la remarque « Pour les hommes, c’est plus pédagogique les images ?… ». — Je l’aurai sûrement terminée demain. Si tu veux, je te la prête… me devança-t-il sur un ton polisson, avec un sourire qui n’en disait pas moins, en soufflant un épais nuage de fumée bleutée.— Je sais pas… minaudai-je. Ça parle de quoi ? Nous étions clairement dans le même jeu. La tournure des événements commençait enfin à me plaire. Il tira sur sa cigarette. — C’est l’histoire d’un anthropologue qui, pendant une expédition et sous l’action de psychotropes divers et variés, se retrouve marié à une indienne Jivaro et va hériter, en cadeau de mariage, d’un étui pénien pour le moins… étrange et capricieux.— Ça me plaît ! J’avais laissé échapper ces trois ...
    ... mots comme un « marché conclu » et Marc, après avoir expiré une dernière fois par les narines et écrasé d’un geste sa cigarette, triompha : — Tu es vraiment portée sur la chose… « Vaurien ! » —ooOoo— Le matin suivant, j’avais ouvert les yeux comme si rien ne s’était passé la veille. Bon, rien ne s’était passé la veille, mais il s’en était suffisamment dit pour que, de retour dans ma chambre, je m’offre une seconde séance de sexe, muette cette fois-ci. Je n’avais pas non plus entendu Marc broncher une seule fois, bien qu’il ait été censé se plonger dans les méandres moites de son récit érotico-exotique. Soit il avait été très sage, soit très silencieux. — Bien dormi ? lançai-je à la volée en prenant place à sa table. J’obtins pour réponse un grognement. Puis un sourire. Même s’il s’était levé bien avant moi, Marc n’en était qu’à son premier café. C’était encore trop peu pour qu’il s’avoue éveillé. — Café ? marmonna-t-il. Je me laissai servir en bâillant, et il se leva, emportant sa tasse, pour allumer une cigarette un peu plus loin. Je l’observai distraitement en mordant dans une tartine généreusement couverte de confiture. J’aurais aimé être sortie du sommeil par un de ses grognements d’ours endormi. Qui sait comment il pouvait grogner, dans d’autres situations plus intimes. J’avais dû sourire béatement. Un flot de confiture dégoulina jusqu’entre mes seins. Je me pressai de rattraper la grosse goutte du bout de l’index pour la porter à mes lèvres. Mon regard se tourna ...
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