Le feu de l'enfer...
Datte: 30/09/2018,
Catégories:
fh,
inconnu,
uniforme,
bizarre,
vacances,
forêt,
Collègues / Travail
collection,
volupté,
revede,
Voyeur / Exhib / Nudisme
odeurs,
Oral
pénétratio,
fsodo,
init,
... bouger. Elle s’empare du microphone et signale d’une façon très précise le point qui est en train de commencer à brûler. — Okay ! Papa Charly… Je vais sur place voir ce qu’on peut faire. Et elle démarre pour foncer vers le foyer. — Heu… C’est pas dangereux ?— Ben non… De toute façon, l’alerte est donnée et puis, dans cet engin, on risque strictement rien.— Ah ! dis-je, à moitié rassuré. En quelques minutes, nous arrivons au-dessus d’un vallon, sur une piste qui mène nulle part et ne semble venir de nulle part, à cent lieues de toutes habitations. Mais Magali continue à avancer, plus prudemment, moins vite. Conduisant d’une main, le micro dans l’autre, elle détaille les premiers dégâts, dresse les premières constations. Le chemin monte et descend, et nous traversons les premières zones rouges de braises… Des flammèches viennent lécher la carrosserie. D’un coup de volant, Magali entre dans un layon… La végétation est très dense et griffe les vitres… Mais Magali avance doucement, faisant tanguer et rouler le véhicule. Dans l’habitacle, la chaleur est torride d’autant plus que toutes les vitres sont hermétiquement fermées. Et cahin-caha, le véhicule avance, renâcle, se fraye un chemin en écartant les buissons qui sont plus hauts que lui. Et plus nous nous enfonçons, moins je me sens rassuré. Par endroits, quand la végétation est moins dense, j’entraperçois les flammes, plus bas. Mais Magali semble savoir ce qu’elle fait, où elle va. — T’inquiète, je maîtrise ! me dit-elle en ...
... me coulant un œil malicieux, un grand sourire aux lèvres. Soudain, devant nous, puis autour de nous, sortant de nulle part, une fumée dense, épaisse, nous barre le passage. — Oh putain de merde ! jure Magali. On y est !— Où ça ?— On est dans un retour. En calant le véhicule immédiatement, rapidement et sans précipitation, elle m’explique que le vent vient de tourner et que nous allons voir passer le feu sur nous, Elle tripote divers boutons. — Sur nous ?— T’inquiète pas ! Elle en a de bonnes ! Je suis pas venu au milieu de la Provence, pour griller comme un steak ! Donc : je m’inquiète et, même, je m’affole ! Mais Magali, d’un simple regard, avec son calme, sait modérer ma peur. Et soudain, l’air de la cabine se rafraîchit, alors que déjà les premières flammes approchent. Et à leur lueur, je vois qu’une sorte de buée recouvre la carrosserie. Magali, tranquillement, sort de derrière son siège, fait un rapide compte-rendu à la radio et les rassure, puis me propose de passer derrière, où je n’avais pas remarqué la banquette. — Là, on sera mieux, en attendant.— En attendant quoi ?— Ben que le feu nous passe dessus et que les copains nous sortent de là. En réalité, le véhicule est équipé, m’explique-t-elle, de brumisateurs et d’un système de ventilation qui le transforme en îlot de survie. Elle a fait descendre des protections sur les roues, actionner la ventilation et le système d’arrosage. Alors, maintenant, elle sait que nous n’avons rien à craindre et qu’il ne reste plus qu’à ...