1. Le feu de l'enfer...


    Datte: 30/09/2018, Catégories: fh, inconnu, uniforme, bizarre, vacances, forêt, Collègues / Travail collection, volupté, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme odeurs, Oral pénétratio, fsodo, init,

    ... un fantasme, un rêve fou… Je reste stupide, sans véritablement comprendre… Et Magali continue : — Jusqu’à présent, lorsqu’un véhicule était pris dans un retour, pour son équipage, c’était la mort assuré. Maintenant, avec ces nouveaux équipements, on peut attendre les secours, à l’abri, sans craindre pour sa vie. Alors, je me suis dit qu’un jour, j’aimerais me trouver au milieu des flammes, imaginer que c’est peut-être la dernière fois que je fais l’amour et là, au cœur du feu, là où jamais personne n’avait pu le faire, laisser aller mon corps, faire l’amour comme une folle ! Je la regarde avec de l’admiration pour son sang froid (enfin, si l’on veut !). En même temps, je m’interroge sur sa santé mentale ! Cette fille est-elle folle de jouer avec sa vie, avecma vie ! Et si sa protection n’avait pas fonctionné ? — Ben on aurait grillé comme des lapins ! Et même un peu carbonisé… me répond-elle du tac au tac, en riant. Mais notre conversation est interrompue par la radio, qui cherche à obtenir des nouvelles. Nouvelles qu’elle donne d’une voix posée, claire. Magali a repris son travail. Elle sait qu’à quelques centaines de mètres de là, une colonne de lourds camions-citernes est là, pour nous sortir de cette situation. Elle remet le véhicule en route, allume les phares, tous les phares qui trouent la nuit rougeoyante qui nous entoure. Devant nous, un spectacle de désolation. Tout est gris, noir. Fumerolles, fumées. Brandons et souches en flammes nous cernent de toute part. Avec ...
    ... une savante manœuvre, Magali, doucement, fait demi-tour et entame la remontée. Plusieurs fois, le lourd véhicule tangue et roule, patine dans la montée, dérape sur des cailloux. — T’inquiète ! Je maîtrise… Mais comme le sol est très chaud, et pour éviter d’éclater les pneus, j’arrose devant eux, alors, il y a de la boue chaude, c’est pour ça qu’on dérape… Et durant le trajet de retour, qui se fait à l’allure d’un escargot, la peur remonte en moi… et si… surtout ne pas penser et se concentrer sur le chemin… c’est l’ordre que Magali m’a donné et je tente de me raisonner. Mais pas facile ! — Tu vois, on arrive ! crie-t-elle. En effet, nous sortons à la lisière du brûlis… de nouveau la végétation, roussie, mais non consumée, griffe le pick-up. Magali s’arrête, tâtonne sur le tableau de bord, puis repart, à plus vive allure… Au croisement, où nous avons obliqué, le chemin se fait plus carrossable et, au loin, des lumières de phares et des gyrophares bleus trouent la nuit… En amont, l’incendie progresse en direction d’une haute crête qui se découpe dans la lueur du brasier. Il est plus de quatre heures du matin quand enfin je peux passer sous la douche de mon hôtel. Au village, c’est l’effervescence. Personne ne dort. Beaucoup d’hommes sont partis combattre le feu. Les femmes réconfortent les enfants, apeurés et à moitié endormis. Les touristes commentent, chacun dans leur langue, les nouvelles. Le patron de l’hôtel est soulagé de mon arrivée et m’offre une pression bien fraîche. — ...
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