1. L'histoire de Géraldine


    Datte: 17/11/2018, Catégories: f, ff, copains, gros(ses), grosseins, telnet, volupté, cérébral, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation intermast, Oral

    ... Géraldine. Je l’ai écrit comme ça, mais en vérité, j’avais bégayé lamentablement. Un long silence a passé. Une voix féminine, étonnamment jeune a tenté de le briser. Elle a échoué avec autant de timidité que moi. Alors, j’ai fait appel à tout le courage qui m’habitait, et lui ai proposé : — Et si on essayait de se calmer un peu ?!… En vérité, mon coeur cognait si fort que je le ressentais jusque dans ma gorge. Elle a eu un petit rire qui montrait encore sa gêne, mais qui eut le don de nous détendre un peu plus. Pourtant, nous n’échangeâmes, lors de ce coup de fil, guère plus que ce que nous avions pu lire, l’un comme l’autre. Nous avions au moins pu reconnaître nos voix, et c’était… parfait. Je lui ai dicté mon numéro de téléphone, juste avant de la quitter, en lui promettant que je la rappellerais le lendemain. Et les coups de fil ont rythmés mes journées. je ne sais pas s’il en était de même pour elle. Un jour, elle me demanda pourquoi ma voix avait l’air si jeune. Je lui répondis : — Ben… C’est ma voix… je ne vois pas où vous voulez en venir ?!… Elle ne releva pas. À la place, j’entendis son souffle. Je n’osais croire à ce qu’elle était en train de faire, et pourtant… Et le temps a continué de passer. Nos échanges téléphoniques n’étaient même plus une drogue, c’était devenu une autre partie de moi. Quelque chose comme… un besoin vital de l’entendre. Et puis, une nuit, vers les deux heures du matin le téléphone sonna. Un murmure : — Frédéric… je n’arrive pas à dormir. Vous ...
    ... avez peut-être déjà reçu un coup de fil, en pleine nuit, alors vous savez quel effet ça fait. Une angoisse sourde vous étreint et vous redoutez d’entendre : "Monsieur Chose ?… Ici les urgences de l’hôpital Trucmuche. Votre père (ou n’importe quelle personne proche) vient de mourir." Si bien que je n’ai rien pu répondre. Elle aussi observait le silence, puis un autre murmure : — Mon chéri, je ne connais même pas ton visage… Encore sa voix rajeunie, de petite fille. Moi, j’étais bouleversé, mes yeux hagards contemplant les ombres au plafond, au-dessus de mon lit. L’angoisse commençait à refluer. Je ne connaissais qu’un seul moyen pour aider la peur à disparaître, je la tutoyai pour la première fois : — Veux-tu que je te chante une berceuse ?— Non !… T’es méchant de te moquer, comme ça !— Excuse-moi, mon ange, je me suis mal fait comprendre… Ferme les yeux et écoute ma voix… Alors, c’est fait ?…— Oui.— Bien… Détends-toi… Peux-tu voir un jeune homme marcher dans ta direction ?— Oui.— Il est maintenant, en face de toi. Imagine ses yeux. Ils te disent ce que tu sais déjà de lui, ni plus, ni moins. Tu sais, il n’est pas spécialement beau, mais tout le monde dit de lui qu’il est mignon. Toi aussi ; il n’y a pas de raison… et puis tu sens une petite main douce prendre la tienne, tandis qu’il te sourit. Bien qu’il soit petit et fin, tu trouves que son visage est rond. Tu te demandes s’il fait bien de laisser pousser ses cheveux : cela le féminise encore plus.— Mmmh…— Quand il porte ta ...